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L'unité de soins et de recherche sur l'esprit de la Timone, un modèle à suivre - Le magazine - Sciences et Techno - handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille
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L’unité de soins et de recherche sur l’esprit de la Timone, un modèle à suivre

Permettre à ses patients d’être eux-mêmes jusque dans les derniers moments de leur existence, malgré la maladie, les transformations du corps, la peur de l’inconnu, c’est le pari que s’est lancé le docteur Éric Dudoit, responsable de l’unité de psycho-oncologie en soins palliatifs à la Timone.
Il a ainsi développé un concept totalement novateur dans le milieu hospitalier : une unité de soins et de recherche sur l’esprit. Grâce à une prise en charge spirituelle via des séances de sophrologie, de psychologie, de méditation de groupe, de lecture de textes spirituels, les patients modifient leur rapport à la maladie, au sens de l’existence, et appréhendent plus sereinement la mort autant que le retour à la vie.

Handimarseille : Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Eric Dudoit : Je suis Éric Dudoit, Docteur en psychologie clinique et psychopathologie, je suis responsable de l’unité psycho-oncologie en soins palliatifs et responsable de l’unité de soins et de recherches sur l’esprit, ici à la Timone.
Le service d’oncologie médicale et de soins palliatifs de la Timone a développé depuis 2005 une approche originale de la prise en charge des soins de support comme la relaxation, la sophrologie, la nutrition, les massages bien-être, la psychologie en y adjoignant la prise en charge spirituelle au travers d’une Unité de Soins et de recherche de l’esprit.

H : Pourquoi une Unité de Soins et de recherche sur l’esprit, et particulièrement dans un service hospitalier ?

E.D : L’idée c’était de répondre à une exigence de la prise en charge palliative qui entend la prise en charge spirituelle. Sachant que le spirituel ne recouvre pas le religieux. Le religieux pour nous est un épiphénomène du spirituel, qui se cristallise dans une culture donnée, que ce soit le christianisme, l’Islam, le bouddhisme et toutes les autres religions, ça ne nous concerne pas. En revanche ce que nous faisons c’est, soit de faire un sas vis-à-vis des autorités religieuses compétentes et de renvoyer les patients vers un imam ou un prêtre ou autres... Soit, de discuter avec eux du spirituel et de comment ils entendent le spirituel.

H : Comment ce projet a-t-il été accueilli par l’hôpital ?

E.D : À vrai dire le projet est né d’une boutade entre un médecin et moi-même. Nous nous rencontrions et constations chaque jour que les patients avaient une demande de sens et de profondeur qui ne passait pas forcément par un cadre religieux. Presque sans y croire, nous avons demandé à la direction la possibilité de mettre en place des groupes de méditation ou de lecture de textes spirituels. À notre grand étonnement, ce projet a très bien été accueilli !
Il nous importe bien entendu qu’il se fasse dans le respect de la laïcité. Nous faisons extrêmement attention de ne pas être récupéré ni par les religions, ni par les sectes.

H : Pourquoi et comment vous êtes vous intéressé à ce type de soins alternatifs ?

E.D : L’idée est de prendre en charge le phénomène existentiel de la mort ou de l’amputation, du phénomène auquel un patient peut être confronté en oncologie.
C’est un travail sur la conscience de ce qui arrive. Ne pas rester dans l’état de subir, mais permettre à la personne d’envisager les choses différemment. Que cette approche spirituelle et symbolique lui permette d’acquérir un calme, une quiétude face aux événements traversés et qu’elle trouve en son for intérieur des ressources pour continuer à penser.
Quand l’appareil à penser cesse, c’est terminé !...
Et ce que nous ont appris les personnes et psychiatres qui sont revenus de la Shoah, je pense en particulier à Victor Frankl [1], c’est que : sans sens, je meurs...
Nous savons que l’être humain a besoin d’eau, de nourriture, de se reproduire aussi. Mais avant tout cela, il a besoin de sens.
Nous le voyons bien dans nos sociétés, si nous sommes si malheureux en ayant autant d’objets à notre disposition c’est parce que nous sommes en absence de sens.
Après, il ne s’agit pas de donner du sens à profusion, ce qui pourrait conduire à la paranoïa.
Plutôt se dire fondamentalement : je suis, donc il y a du sens. Des événements adviennent et je peux leur donner du sens. Ce sens, n’est a priori pas donné à l’extérieur de moi, par une société, c’est à moi de le conquérir.

H : Concrètement, que proposez-vous aux patients ?

E.D : Nous leur proposons une initiation à la méditation guidée, en groupe ou en individuel. Nous proposons aussi des séances de sophrologie et de massages énergétiques faits par Éliane Leureux. Nous avons aussi une dame qui fait de la socio-esthétique. C’est important dans notre monde du paraître. Pour nos jeunes patients c’est très difficile de se voir dans un miroir et de réaliser que l’on n’a plus de sourcils, ni cheveux, un sein en moins ou autres. Elle fait un travail magnifique qui permet de redonner à la personne un peu de son bien-être quand elle voit son image. Il y a aussi une autre dame qui fait de la réflexologie.
Et puis nous faisons des lectures de textes spirituels, ouvertes à tous, même aux gens de l’extérieur, des visionnages de DVD de grands maîtres spirituels. Et bien sûr des espaces de discussions sur la vie, le sens de la vie, la conscience, l’esprit, la mort.

H : Qu’est-ce que ces soins apportent à vos patients ?

E.D : Il est vrai que les personnes atteintes de maladies chroniques graves ont une appétence psychologique pour changer des choses de leur vie. Le but n’est pas de les conduire vers quelque chose qui leur serait étranger mais de les accompagner selon leur propre trajectoire historique dans leur mouvement interne pour modifier ce qu’ils entendent modifier.
Proposer des lectures qui offrent des visions différentes comme David Servan-Schreiber, Guy Corneau...
Proposer des personnes qui appartiennent au mouvement d’une médecine, non pas plus humaine (tous les médecins d’ici sont extrêmement humains) mais d’une médecine plus simple, plus naturelle et plus engageante pour le patient.
Ainsi les aider à prendre en charge leur trajectoire humaine.
Nous avons perdu l’esprit depuis René Descartes, mais avant il y avait le corps, l’âme et l’esprit.
Notre idée est de dire, à l’instar de ce que disaient les psychiatres comme Carl Gustav Jung, et dans une version moderne, c’est qu’à l’intérieur de nous il y a quelque chose d’incroyable !

Cette chose incroyable que nous choisissons d’appeler la vie ou la conscience, d’autres lui donneront différentes appellations selon leurs croyances et ça importe peu. Ce qui est le plus important, c’est de reconnaître ce qui permettra au patient de s’accrocher.

Lorsque l’on est en bonne santé, on peut facilement penser à la mort. D’ailleurs en faisant des recherches en psycho-social, nous nous sommes rendu compte que lorsqu’on demande à des personnes en bonne santé ce qu’elles pensent de l’euthanasie, tout le monde est pour. Par contre lorsqu’on pose la question à des malades, c’est drôle, mais la réponse n’est plus du tout la même ! Beaucoup moins sont pour.
L’intérêt n’est pas un débat pour ou contre l’euthanasie, mais plutôt une interrogation posée sur quel bien je veux pour l’autre ?

H : Comment choisissez-vous les thérapeutes ?

E.D : Toutes ces personnes sont bien sur bénévoles, à part le poste d’Éliane qui est subventionné par la Ligue contre le Cancer.
Vous savez nous sommes très pragmatiques dans le service, si ça fait du bien aux gens on prend !

Mais même pour du bénévolat c’est un peu compliqué dans les hôpitaux de Marseille et je dirais que c’est normal. Il faut l’accord de la direction, ces personnes reçoivent une formation aux soins palliatifs, c’est impératif de passer par un DIU. (Diplôme inter-universitaire). Ils doivent bien évidemment se conformer aux règles de l’établissement et sont sous couvert du responsable de l’unité soins de support, en l’occurrence du chef de service qui est le Pr Florence Duffaud, et moi.

H : Pensez-vous que les hôpitaux créeront des postes spécifiques afin de proposer de tels soins à l’avenir ?

E.D : Soyons honnête la crise actuelle fait que non, pour les institutions il est plus important d’embaucher des soignants, infirmières, médecins etc. Plutôt que quelqu’un qui s’occupe de ce dont nous nous occupons déjà.

Mais dans tous les cas nous allons vers une grande ouverture.
Nous sommes en contact avec des hôpitaux en Europe et à l’international et c’est vrai que nous allons de plus en plus vers cela. Il est vrai aussi qu’il y a un coût.

Que cela nécessitera une vraie réflexion sur l’usage des drogues, j’entends les médicaments, comme sur l’usage des humains pour aider d’autres humains.
C’est un tournant que la médecine doit prendre.
Nous sommes passés d’une médecine paternaliste à une médecine consumériste. C’est vrai, on voit son médecin comme on va acheter son pain, on a un petit peu mal à la tête aller hop prescrivez-moi du Doliprane, on a la gorge qui pique aller hop marquez-moi du collutoire... Passer de cette médecine-là à une médecine qui soit prise plus en conscience.

Ce sont nos patients qui nous poussent et qui sont en demande, ils feront changer les choses. Avec internet, lorsqu’ils ont un cancer, ils se renseignent, ils ont accès à toutes les informations et les pratiques. Nous ici, nous faisons le choix de les écouter et de les accompagner dans leur démarche.

Bien évidemment, si un patient nous informe qu’il voit tel magnétiseur ou tel énergéticien, que ça lui coûte 120€ par séance, je ne dirais pas qu’il voit un escroc mais je l’amènerai à s’interroger sur le bénéfice et l’objectivité de sa démarche par rapport au coût sachant que dans le service ça lui est proposé gratuitement.

Ainsi, nous arrivons à une médecine équilibrée entre des traitements nécessaires et médecine douce. Pour l’instant il est impossible se passer de radiothérapie, quelqu’un me dirait qu’il a guéri d’un cancer sans cela, je serai particulièrement étonné.

H : Pourquoi vous êtes vous spécialisé plus particulièrement dans la recherche sur l’esprit et la mort ?

E.D : Si nous avons eu l’idée de travailler avec les EMI (Expériences de mort imminente) ça n’est pas par hasard !
Tout d’abord nous avions vu l’excellent film documentaire : Faux départ de Sonia Barkallah et nous sommes penchés sur les travaux de psycho-sociologues ou psychologues qui montrent qu’il y a un gain à partager ces connaissances-là. _ Car pour les patients, savoir que les EMI peuvent s’entendre autrement que comme des hallucinations mais plutôt comme une chose possible, cela fait du bien ! C’est ce que l’on appelle l’espérance !

Plutôt que de ranger ces expériences du côté des hallucinations, et de dire « je vais mourir mais en plus je perds la tête », nous disons « non, ce que vous vivez là a du sens ». Et nous proposons un travail sur ces expériences à travers plusieurs canaux. Celui de la parole, de façon traditionnelle, par la psychologie humaine que je pratique, par celui également de la sophrologie que pratique Éliane Leurheux et souvent par les deux, psychologie et sophrologie.

Nous nous sommes rendu compte qu’effectivement l’un potentialise l’autre. Lorsqu’Éliane prend les patients en sophrologie ça marche, quand je les prends en psychothérapie, ça marche aussi, mais quand nous travaillons en synergie, il y a quelque chose qui émane de plus puissant en terme de conscience.
Nous ne sommes pas dans la démarche de promettre aux patients sérénité et bonheur, c’est impossible. Il s’agit plutôt de leur dire, cette sérénité et ce bonheur convoités ne dépendent que de votre intériorité.


Il y a une métaphore utilisée par les bouddhistes qui est très juste,
« Notre psyché est comme l’océan, en restant dans l’écume, on prend le risque d’être ballotté de tous les côtés, il suffit de descendre, pour se retrouver dans la sérénité. »

Mais ces moments de paix et de sérénité viennent par microsecondes, il ne faut pas croire que ça dure toujours. Nous expliquons toujours aux patients que c’est un travail de longue haleine. Ça n’est pas en trois séances de médecine douce et trois conférences sur le sujet que les choses se produiront. Il y a un éveil qui se fait mais surtout ça vient après un long travail sur soi, il faut accoucher de soi-même.

H : Savez-vous s’il existe d’autres services comme le vôtre en France ?

E.D : Oui, il y en a quelques-uns, mais ils se planquent et ils sont quand même dans de petits hôpitaux. L’avantage que nous ayons ici, c’est quand même que nous sommes à l’hôpital de la Timone de renommée mondiale !

Dans un service qui a beaucoup de points de recherches, nous travaillons tous dans les facultés et essayons de susciter l’envie chez les autres et qu’ils se disent que ce serait faisable. Et donner tous les moyens nécessaires à ceux qui souhaitent le faire à leur façon.

H : Pensez-vous que la médecine en France prend suffisamment en compte l’Homme dans sa globalité ?

E.D : C’est impossible qu’elle puisse le faire. L’Homme ne doit plus être pensé comme une brique élémentaire mais comme un système complexe à ce moment-là, la médecine ne le pourra pas car elle ne se charge que d’une toute petite partie de l’humain.
Afin que cela soit juste il faudrait peut-être que les médecins, les psys, tous les grands pontes des universités que je côtoie et dont je fais partie, nous rabaissions notre caquet, soyons beaucoup plus humbles et reconnaissions que nous ne savons rien et que nous sommes prêts à penser, réfléchir et accompagner nos patients.

H : Quel est votre bilan sur le travail qui est fait dans cette unité de soins ?

E.D : Le bilan est extrêmement positif sur plusieurs plans. En premier lieu c’est positif pour nos patients et en second c’est plus que positif pour nous. Nous nous sommes rendu compte que depuis 18 ans de présence, nous savons que nous ne savons rien, c’est la vérité socratique que nous devrions appliquer sur tous les frontons d’hôpitaux.
Cela dit, ma raison me sert à trouver ma voiture sur le parking, à donner un cours, à transmettre une information, elle est capitale ! Mais lorsque je parle de relations humaines, d’amour, de confiance, de tendresse, de soin, au sens prendre soin d’autrui, je me dois d’utiliser autre chose que ma raison. Il me faut, au même titre que je travaille ma raison, travailler mon corps émotionnel en méditant, en priant, même si l’on est athée on peut prier, en voyageant en soi, en apprenant des poètes.
Il y a ce poème de Charles Baudelaire, « l’Albatros », nous devrions le mettre sur toutes nos portes !
Nous sommes tous des Albatros, nous sommes tous merveilleusement beaux ! Mais il arrive un moment où l’on ne vole pas, on choit !
Et là, nous nous trouvons comme cet albatros, comique et laid ! Et il y a les autres, comme ces pêcheurs qui viennent nous le rappeler et nous faire beaucoup de mal.
Ici, pour nous, quand l’Albatros est à terre, nous lui rappelons qu’il est l’Albatros ! Une fois que l’on lui a rappelé qu’il redécolle ou pas, il est redevenu lui.

H : Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez ajouter ?

E.D : Oui, j’aimerais ajouter quelque chose de très important, c’est que tout cela est né d’un homme, du Pr Roger Favre à la base et qui ensuite a été repris par le Pr Florence Duffaud, sans la volonté de ces deux personnes rien n’aurait été possible. Ils ont réellement permis à ce que l’on existe et que ça se pérennise. Je me dois de leur rendre hommage.

Notes

[1né à Vienne le 26 mars 1905 et décédé à Vienne le 2 septembre 1997, était un professeur autrichien de neurologie et de psychiatrie. Il est le créateur d’une nouvelle thérapie qu’il baptise : logothérapie qui prend en compte le besoin de « sens » et la dimension spirituelle de la personne.


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