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Être sourde et écouter sa féminité

Samouna et Janine, toutes deux sourdes, utilisent au quotidien la langue des signes comme mode de communication. "Signer", c’est essentiel pour elles, pour exister en tant qu’individu et en tant que Femme.
Portraits croisés de deux femmes pour qui, la situation de handicap n’a pas d’impact important sur leur identité féminine.

HandiMarseille - Je vais vous demander de vous présenter...
Janine GUERIN - Voilà , moi je m’appelle Janine, j’ai 66 ans et suis retraitée depuis le 1er janvier 2010. J’ai travaillé pendant 42 ans, au départ, en tant que laborantine en Suisse et ensuite, lorsque je suis arrivée en France, il y a déjà plus de vingt ans, je suis devenue formatrice en langue des signes. J’ai fait beaucoup de déplacements (Montpellier, Nice, Marseille, Rodez, etc.) et là j’en ai eu un peu marre ! Mais en fait, je préférais mon travail de laborantine, c’était mon métier, à la base... Sinon, j’ai deux filles de 37 et 33 ans, elles n’ont pas d’enfants. J’attends toujours de devenir grand-mère ! Voilà , je passe le relais à Samouna.
Samouna BOUIZ - Moi je suis Samouna Bouiz. J’ai été à l’école aux Hirondelles à Marseille. Après l’école, j’ai cherché du travail mais je n’en ai pas trouvé. J’ai donc passé mon BAFA, puis j’ai travaillé dans l’animation pendant un an... Et j’ai arrêté, parce qu’avec deux enfants ! Donc je suis "œmaman au foyer" , j’ai deux filles entendantes. Elles ont 8 ans et 6 ans et demi.

H - Vous êtes toutes les deux mariées : vos époux sont-ils entendants ?
J. G. - Non, moi il est sourd.
S. B. - Moi aussi, il est sourd. En fait, c’est plus facile pour la communication. J’ai besoin des signes, de la langue des signes.
J. G. - Avant d’être mariée, j’ai fréquenté des entendants, j’avais besoin de sortir de mon monde. Moi aussi j’ai grandi dans une école pour les sourds et donc j’étais toujours dans ce monde.. Tout le temps, tout le temps... En fait, mes parents n’utilisaient pas la langue des signes. Donc, ils faisaient la lecture labiale. Et ça, on en a beaucoup souffert... À cette époque-là , c’était interdit d’utiliser la langue des signes.
Donc j’ai commencé à faire des études et je fréquentais des entendants. J’ai même eu des amoureux entendants, que je changeais comme des mouchoirs ! Et pour communiquer ? On se comprenait très bien... Mais en fait, quand on était avec un groupe d’amis, ça bavardait et à chaque fois que je demandais ce qu’on disait, on me disait : « Oh je te dirais après, je te dirais après... » et du coup je me sentais vraiment à part de tout ça !
Avec le premier sourd que j’ai fréquenté, on échangeait, on sortait, il m’a appris à conduire...J’étais vraiment à l’aise avec lui. Bon je l’ai quitté et j’ai rencontré le dernier (sourd) : mon mari !

H - Et vos parents ? Étaient-ils malentendants ?
S. B. - Non, ils étaient entendants. Je suis la seule sourde sur neuf frères et sœurs.
J. G. - T’as eu une maladie ?
S. B. - Non, un choc. En fait, on ne veut pas me dire exactement ce que j’ai eu, mais j’ai eu un choc très fort à l’âge d’un an et j’ai perdu l’audition. Je ne sais pas ce que c’est, on ne me l’a pas dit. En fait, je suis née en Algérie et mes parents sont venus ici, en France, pour chercher le meilleur docteur.
J. G. - Moi, c’est ma mère qui a attrapé la rubéole pendant sa grossesse, donc je suis née sourde. Mais je préfère être sourde qu’aveugle ou avoir un handicap physique... Je me demande comment ils font !

H - Une malentendante, que l’on a rencontré, nous a confié qu’elle avait une certaine méfiance, par rapport aux entendants. Pour elle, certaines choses lui échappent, elle a peur qu’on parle d’elle, etc. Vous, vous ressentez ça aussi ?
J. G. - Oui, ça m’est déjà arrivé avec des personnes mais en fait, il faut pas croire ça systématiquement. Quand je travaillais par exemple, les gens bavardaient, riaient entre eux et moi je croyais qu’ils se moquaient de moi. Un jour, je leur ai dit : « Vous vous moquez de moi ? » et ils m’ont répondu : « Mais non, on parle de quelqu’un qui est derrière toi ! » Donc, c’est vrai que c’est facile de vite croire ça... C’est difficile à dire, parce qu’en fait, on ne sait pas !
Tout à l’heure Samouna disait : « Si je m’étais mariée avec un entendant, je pourrais me méfier, parce qu’il pourrait me tromper facilement, en téléphonant à une autre femme, sans que je le sache... ». Voilà , ça oui... Mais c’est pareil qu’un sourd. Un sourd peut tromper sa femme, même si elle est entendante !
S. B. - Oui, mais c’est facile de le piéger sur le portable ou sur internet...
J. G. - Oui, mais tout le monde ne sait pas se servir de tout ça...

H - Pensez-vous que ce soit plus difficile d’apprendre les "œchoses du monde" en étant malentendant ?
S. B. - En fait, c’est difficile car il manque pas mal de sous-titrages. On aurait les informations générales, mais il nous manquerait des détails qu’un entendant pourrait avoir par exemple, sur la politique, les femmes, les hommes, enfin tout ! On sent qu’au niveau outil, ce n’est pas assez performant.
J. G. - Il manque des sous-titrages, mais on peut lire les journaux, aller sur Internet et informer les autres. Il y a tout de même plus d’outils maintenant. Depuis les années 2000, on sent que ça commence à s’améliorer. Par contre, il faudrait, qu’en matière de prévention, il y ait plus d’informations auprès des jeunes. Il y a un réel besoin de prévention pour les jeunes des Hirondelles par exemple, parce qu’il y a des harcèlements sexuels, des bagarres, des violences. Donc, c’est important.

H - Vous faites partie toutes les deux de l’association Accès. Depuis quand et pour quelles raisons ?
J. G. - Depuis 2004. L’association cherchait des partenaires pour créer un projet de prévention sur le Sida et tout ça en langue des signes. Ils voulaient embaucher une personne sourde et ils avaient besoin d’apprendre la langue des signes. Donc, je suis venue donner des cours de langue des signes, ici, à Accès. J’ai également participé aux deux DVD de prévention qui ont été créés. J’ai assisté à des conférences, aux portes ouvertes et maintenant, je participe au projet "œSourd au féminin" .
S. B. - Je ne sais pas depuis quelle année, peut être 2007, mais avant cela, je venais déjà aux portes ouvertes sourds-entendants. Les raisons : pour communiquer, échanger... Il y a la langue des signes. Ce qui est important aussi, c’est d’apprendre sur les risques liés au sida, la séropositivité, de connaître la prévention.
J. G. - Au début, on n’osait pas échanger entre nous, on n’était pas à l’aise sur l’intimité car l’animateur sourd était un homme ! Maintenant, quand on se réunit avec Stéphanie, qui connaît bien la langue des signes, on est entre femmes et on peut échanger sur tout !

H - Pas forcément que sur les questions "œféminines" , on va dire ?
J. G. - Sur les questions féminines, bien sà »r, mais aussi par exemple, sur le rapport que l’on peut avoir avec les hommes. Avec l’âge, les soucis, la santé... Que même un homme peut rencontrer.
S. B. - Moi, j’ai besoin de venir m’exprimer ici et je sens qu’avec un homme je ne peux pas le faire, je ne peux pas parler de mon intimité, en fait. Je sens que quand il y a des femmes, c’est donnant-donnant.

H - Pour apprendre à être une femme (tout ce qu’une mère peut transmettre à sa fille) est-ce-que le handicap a pu être un obstacle ?
S. B. - Pour ma part, j’ai eu d’autres influences, des influences féminines autour de moi. Par exemple, aux Hirondelles on était un groupe de filles : on s’échangeait le maquillage, on essayait de s’habiller sexy, etc. Mais avec les parents, c’était impossible de communiquer, ça c’est sà »r !
J. G. - À l’école, je me souviens qu’il n’y avait pas d’informations sur la vie sexuelle. On sortait parfois avec les filles sourdes de mon école, on bavardait de tout et n’importe quoi. Et puis un jour, une fille a dit : « Oh, la, la, je sors avec un garçon, on fait l’amour tous les deux... ». Et moi je savais pas ce que ça voulait dire, en fait, "œfaire l’amour" . Je n’en avais aucune idée ! L’amour en soi je connaissais l’idée, mais "œfaire l’amour" ... Il n’y avait pas d’information là -dessus !
Ma mère me mettait toujours en garde : « Attention avec les garçons ! Attention, attention... de ne pas tomber enceinte ! » Et moi je lui répondais « Oui, oui, oui... D’accord, d’accord ! » Mais je savais pas comment on pouvait tomber enceinte, déjà  ! Je l’ai seulement su après, au moment des études. Donc, il manque beaucoup d’informations, en fait.
Ma mère m’a donné beaucoup de choses mais pas sur la vie sexuelle. C’est surtout avec mes amis que j’ai construit ma féminité, dans l’intime et la sexualité.
S. B. - Aux hirondelles, en fait il y avaient le groupe des garçons et le groupe des filles. On ne se rencontrait presque jamais sauf pour les fêtes, les bals et les carnavals... Là , on se mélangeait. C’était interdit de s’embrasser, on était chez les sœurs. En plus de cela, j’étais trop timide pour embrasser quoi que ce soit. Donc, j’ai fait ça tard, je crois que j’avais vingt ans pour mon premier baiser ! Parce qu’on ne nous a jamais appris ! En plus, mes parents sont musulmans, donc ils ne risquaient pas de m’expliquer quoi que ce soit.

H - Notre dossier du mois porte sur la féminité et le handicap, la difficulté de se sentir femme et pleinement femme malgré le handicap. Est-ce-qu’être sourde ou malentendante peut jouer sur votre vie de femme ?
S. B. - Mon identité "sourde", je l’ai pratiquement depuis que je suis née. C’est une habitude que j’ai : je vis avec, en fait, en permanence et depuis toujours. Pour celles à qui cela arrive plus tard, cela doit être difficile. Moi je me maquille, je me parfume, je rentre dans un magasin, je m’habille féminine... Non, pas pour moi !
J. G. - Samouna, par exemple, est féminine. Moi, j’ai plutôt un look sportif, quand je me maquille, ça coule ! Mais je me sens très bien comme cela, je me sens femme... Je suis née sourde, je ne connaît pas le bruit, je ne peux pas connaître le chant des oiseaux, la musique, je n’entends rien en fait !
S. B. - Mes enfants me disent : « Oh, c’est dommage, t’entends pas, il y a les oiseaux qui chantent... Je voudrais être sourde et je te prêterais mes oreilles ! ». Je leur réponds alors : « Non, mais toi tu es entendante, c’est mieux pour l’avenir. T’inquiète pas, moi je suis née comme ça, c’est pas grave ! » Là , elles ne disent plus rien... Quand je chante, j’essaie d’avoir le rythme de la chanson qu’on pourrait me donner, mais un chant d’oiseau, c’est abstrait pour moi ! Par contre, chanter avec les signes, oui...

H - Toujours sur la féminité, est-ce que vous pensez que les femmes qui ont un handicap sont perçues différemment des femmes dites valides ?
J. G. - En fait, on ne se sent pas handicapées, tout en l’étant. Par exemple, au forum du handicap, tous les handicaps sont représentés et ça ne nous gêne pas. En fait, on remarque là -bas que ce sont les jeunes que ça peut frapper par certaines images violentes...
S. B. - Dans le cadre de la surdité, comme le disait Stéphanie, cela ne se voit pas du tout. Nous, on ne le porte pas sur nous : si on ne se met pas à signer, à parler avec nos mains, on ne peut pas le voir !
J. G. - Oui, on ne va pas se faire tatouer "œsourdes" sur nos fronts ! Ceci dit, je trouve qu’il y a du changement : avant, on délaissait beaucoup les personnes handicapées, les femmes ou les hommes d’ailleurs, même les sourds ou les aveugles... tous les handicaps ! Maintenant, par exemple, justement, à ce forum du handicap, on voit que les femmes en fauteuil sont bien habillées, bien apprêtées, etc.
Il y a une semaine, je suis allée au Conseil Général pour assister au vernissage d’une personne handicapée qui est toute petite dans un fauteuil électrique mais elle est super coquette : maquillée, bien coiffée, etc. Donc, je pense qu’il y a un sérieux changement.
Maintenant, je vois de plus en plus de personnes handicapées, hommes ou femmes, qui sont mieux qu’avant.
S. B. - Avant, on le cachait de toute façon, maintenant on le voit.
Par exemple, les personnes aveugles, bien habillées. On voit aussi qu’il y a des personnes qui aident les personnes aveugles. Le problème, c’est que moi dans mon cas, si je veux l’aider, je ne peux pas lui parler. Donc c’est un peu difficile les deux handicaps.

H - Vos époux n’ont pas de problèmes avec leur masculinité, leur virilité : ne se sentent-ils pas diminués par leur handicap ?
J. G. - Non, pas le mien. Mon mari n’est pas macho mais disons qu’il attire beaucoup de femmes, il a beaucoup de charme ! Il aurait tendance à m’échapper donc je lui dis : « Viens ici ! »
S. B. - Je ne le laisse pas : c’est le mien !

H - Quelles sont les difficultés que vous pouvez rencontrer en tant que femme handicapée ?
J. G. - Dans l’administration, les services publics : là , c’est horrible ! Dans les magasins, ça peut aller.
S. B. - Pour téléphoner par exemple : si j’ai un problème grave, je n’ai pas envie que mes enfants prennent le relais et téléphonent à ma place pour des choses qui ne les regardent pas. Donc, si c’est urgent, je suis bloquée en fait... Si j’ai besoin d’aller chez les pompiers, il faut que je demande aux voisins de m’aider... Ça, c’est une des plus grandes difficulté.
J. G. - En fait, on ne veut pas donner de responsabilités à nos enfants. On a besoin d’autonomie : on est des adultes, on n’a pas besoin de déléguer ce qui concerne "œle privé" ... Je n’accepterai pas que mes filles connaissent tout de moi dans ces termes-là .
S. B. - Maintenant, il y a des services d’interprètes pour l’administratif, on a la possibilité de prendre rendez-vous. C’est de mieux en mieux.
J. G. - C’est depuis 1995. Avant, il n’y avait rien. Il y avait les services du CIL [1]...

H - Est-ce que vos enfants se servent du langage des signes, à l’école par exemple, pour communiquer sans que les autres ne les comprennent ?
S. B. - Ça, je ne sais pas. Je ne vois pas à l’école comment cela se passe.
À la maison, par contre, cela leur arrive : parfois, elles parlent entre elles et font exprès de cacher leurs lèvres pour que je ne comprenne pas. Je laisse faire, je peux pas leur imposer de signer tout le temps !
J. G. - Mes filles signaient sous la table pendant le cours ! Sinon, à la maison, je laisse les enfants parler entre eux mais, par contre, je leur demande de quoi il s’agît. Et là , elles signent et m’intègrent dans leur conversation.

H - Avec ou sans handicap, comment s’épanouit-on en tant que femme, est-ce qu’il y a des recettes, est-ce que vous auriez des conseils à donner ?
J. G. - Ma maternité m’a rendue très épanouie. De réussir mes diplômes, aussi... Quand mon mari me fait à manger, me porte des fleurs, je me sens épanouie... Il faut essayer de le rester pour peu de choses en fait. Il faut être optimiste et garder cet optimisme.
S. B. - De faire des voyages, ça m’a épanouie...

H - Est-ce que vous pensez que "œêtre une femme épanouie" , ça passe aussi par le regard de son mari ?
S. B. - Oui, bien sà »r, son regard ça me rend heureuse...

Notes

[1Centre Interprétariat de Liaison


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