La stérilisation des personnes ayant une déficience mentale
Rapport du groupe de réflexion éthique de l’Association des Paralysés de France - Mai 1996
« Peut-on faire de ces situations complexes, intimes, un "débat public", quand on connaît l’ignorance du grand public de la réalité des handicaps, en particulier du handicap mental ? »
La stérilisation sans leur consentement de personnes atteintes d’un handicap mental est une pratique souterraine mais non rare en France. Sur ce constat se greffe la prochaine proposition d’un projet de texte de loi et le rapport rendu par le Comité Consultatif National d’Ethique. D’où la nécessité d’un état des lieux.
Dans "un questionnement incontournable", il sera débattu des ressorts de la prise de décision et ses intervenants face à la crise déclenchant l’acte. Le chapitre suivant analyse la stérilisation comme méthode rétrograde de contraception avec ce qu’elle implique de mutilation physique irréversible. La nécessité ou non de légiférer pour cadrer et ce qui en découle à l’heure actuelle fera l’objet du dernier chapitre et non des moindres.
Le comité qui compose le Groupe de réflexion éthique de l’Association des Paralysés de France comprend des gens de tous bord concernés par le handicap : des handicapés, des philosophes, des psychologues, directeurs d’établissements et le président lui-même (il y a même un théologien !).
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