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À domicile ou en maison de retraite, comment se faire accompagner au mieux ?

À domicile ou en maison de retraite, comment se faire accompagner au mieux ?

Quels types d’accompagnements et de prises en charge en matière de soins et de projet de vie ?

Si nous posons la question à une personne âgée, elle répondra qu’elle préfère avant tout rester à son domicile. Pour le lui permettre, des dispositifs d’assistance et des aménagements devraient être proposés. Un handicap psychique rend souvent difficile, voire impossible, la poursuite de la vie au domicile, surtout en cas d’isolement.
Nous savons, pour une meilleure prévention, qu’il est nécessaire de favoriser l’intégration et le bien-être de ces personnes au sein de notre société.
Tout dépend des évolutions techniques en matière d’accessibilité et d’adaptation des logements comme des structures d’accueil. Peut-on espérer que le logement des personnes âgées dans un avenir proche ne soit plus considéré comme un complément des politiques centrées sur le handicap ?
Le vieillissement de la population entraîne aussi une augmentation rapide et importante des demandes d’adaptations et de nouveaux services aux entreprises sociales de l’habitat. Ces demandes obligent les propriétaires sociaux à reconsidérer leur rôle et proposer une offre personnalisée orientée vers la mise en œuvre de tout nouveaux services autour du logement.
En agissant pour le maintien à domicile des personnes âgées, les entreprises sociales pour l’habitat ont toute leur place dans le processus d’accompagnement du vieillissement. Toujours dans une démarche préventive, ils agiraient en tant qu’interface entre les personnes âgées et les structures sociales ou de soin, en engageant par exemple un partenariat fort avec le réseau médical. Peut-on imaginer dans un avenir proche, des logements sociaux dédiés aux personnes dépendantes, intégrées à des processus de réhabilitation urbaine, où l’on solliciterait la participation et la compétence habitante adossée à un partenariat médical, pour venir en soutien à ce troisième âge ?
Nous avons pu constater que certaines maisons de retraite accueillaient déjà des personnes handicapées vieillissantes et leurs parents âgés. Mais, cet exemple d’initiative n’est que trop rare. Il en existe peu en France et cette piste reste à développer dans l’avenir. Que ce soit au sein de structures d’accueil classiques de personnes handicapées, au sein même des maisons de retraite ou en utilisant les services d’accompagnement à domicile, d’autres modes d’accompagnement restent encore à inventer.

L’évolution des métiers

L’institution doit sans cesse s’adapter à l’évolution du vieillissement de ses résidents. Les prises en charge des fins de vies sont plus fréquentes et nécessitent un nombre en personnel conséquent. La consommation de soins en croissance et une relative stabilité des hospitalisations malgré l’augmentation des pathologies lourdes, montre l’intérêt d’avoir des équipes soignantes conséquentes dans ce type de prise en charge. La nécessité d’assumer des fins de vie en incluant l’accompagnement des familles et une étude des troubles du comportement pour faire face à des situations de crise. Il est important de créer une grille adaptable à cette population en s’appuyant sur des formations spécifiques. L’augmentation de la médicalisation ne retire rien à l’importance de la prise en charge éducative, les soignants doivent être convaincus que l’avancée en âge de ce public tient au juste équilibre entre les deux spécialités, soignants et éducatifs.

La professionnalisation des services d’aide à domicile  

En 2008 la secrétaire d’État à la solidarité, avait annoncé la signature de conventions nationales avec les principales fédérations de l’aide à domicile, afin d’accélérer la modernisation des services d’aide, de soins et d’accompagnement à domicile sur les territoires. Face aux enjeux que représentent le maintien à domicile et le soutien à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, la modernisation des services d’aide à domicile représente une réponse pour garantir la diversité de l’offre, la qualité de la prise en charge comme la continuité de service.
Pour cela, doter les services d’aide, de soins et d’accompagnement à domicile d’une véritable politique de ressources humaines, de la conception à la diffusion et l’installation, au sein du réseau de santé et répondre efficacement aux besoins anticipés.
Les besoins d’ici 2015 sont estimés à 400 000 personnes. Il s’agit de développer les bonnes pratiques en recrutement, formation, évaluation des personnels à travers des outils adaptés. De nombreux professionnels proposent d’intervenir directement au domicile des personnes âgées afin de faciliter le maintien à domicile.

Voici des renseignements sur les métiers du maintien à domicile :

L’assistance à domicile s’adresse aux personnes âgées, handicapées, malades, en convalescence, aux familles et aux célibataires. Elle s’exerce quelques heures par jour ou par semaine au domicile des personnes aidées. Il y a deux types de métiers : l’aide à domicile sans soins et l’aide avec soins.
Mais quelle que soit la spécialité, il s’agit avant tout d’accompagnement à la personne.
Actuellement, le secteur associatif de l’aide à domicile pour les personnes âgées et handicapées (300 000 salariés environ) rencontre de graves difficultés financières. Plus de 300 associations de service à domicile sont menacées de fermeture et 11 000 emplois sont en péril.
Loin de rassembler de simples « petits boulots », le secteur des services à la personne constitue un vivier d’emplois qui répondent à des besoins réels.


Quelques métiers d’aidants sans soins médicaux :

  • Les aides à domicile : L’appellation recouvre plusieurs types de métiers : l’aide à domicile, appelée aussi agent ou employé à domicile.
    Elle peut exercer sans diplôme. Elle s’occupe des tâches domestiques (petit ménage, courses, repassage...) et activités administratives simples.
  • L’auxiliaire de vie sociale : Elle accompagne la personne qui a du mal à réaliser ses activités quotidiennes : se lever, s’alimenter, s’habiller, se nourrir, faire le ménage, répondre au courrier administratif. Elle possède le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (équivalent CAP-BEP).
  • Le technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF) : Anciennement « travailleuse familiale », le technicien doit avoir un niveau équivalant au Bac pour suivre une formation de deux ans en alternance. Il intervient auprès des personnes et des familles fragilisées. Il est présent en cas de coup dur : hospitalisation, décès d’un parent, grossesse pathologique, famille en difficulté d’insertion... Ce métier mélange l’assistance quotidienne ménagère et administrative, les soins et l’aide sociale, notamment pour les démarches administratives. « Ce n’est pas une assistante sociale, mais une personne qui essaye de réinsérer les familles ». Elle intervient à la demande des familles, ou à celle de l’aide sociale à l’enfance ou d’une assistante sociale. Plus de 8 000 techniciennes exercent en France, et les postes se développent aussi bien en milieu urbain que rural.
  • L’aide-soignant : Il s’occupe des soins à domicile : aide à la mobilité, hygiène corporelle, surveillance des repas et prise de médicaments... Comme l’infirmière, il possède un diplôme professionnel.

Nous vous conseillons aussi de consulter l’annuaire sanitaire et social où sont référencés tous les types de structures sérieuses susceptibles de fournir ce type de services. Vous pouvez également vous adresser aux CCAS, mairies ou caisses de retraite qui vous orienteront vers des associations pour l’assistance administrative, la livraison de repas ou même la coiffure à domicile.

Comment s’orienter dans les associations d’aide à domicile :

L’agrément qualité est en effet obligatoire pour toutes les associations à but non lucratifs dédiées aux services auprès de personnes fragiles (âgées, dépendantes...). Celui-ci est renouvelable tous les ans et est attribué par les préfets du département sur avis de la Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) et du CROSS (Comité régional de l’Organisation sanitaire et sociale).
Les associations prestataires passent un contrat avec leur client et affectent ensuite le personnel requis. Ces travailleurs sont salariés de l’organisme contractant et sont sous leur responsabilité. Ces organismes doivent poursuivre les prestations pendant les absences de leurs employés (obligation de continuité).
Les associations mandataires permettent à la personne dépendante d’être l’employeur de l’aide à domicile tout en le déchargeant des formalités administratives (recherche, contrat de travail, URSSAF).

Exemple de structures proposant des aides pour l’assistance à domicile à Marseille :

  • Assistance familiale : Association loi 1901 à but non lucratif. 20 années d’expérience.
  • APAISE : Association dans le département Bouches-du-Rhône.
  • La joie de vivre : Depuis 1973. Présents sur tous les arrondissements : aide à domicile, aide aux handicapés, travaux ménagers et soins à domicile.
  • La Mémoire du Temps : Association depuis 1993. À Trets, Roquevaire, Gardanne, Aix-En-Provence, Aubagne, Cassis, La Ciotat, La Destrousse, La Roque d’Anthéron, Cadenet, Lambesc, le Vaucluse et tous les arrondissements de Marseille.
  • CCAS Accueil de jour Alzheimer Saint-Tronc Marseille : En liaison avec les mairies de secteur et le Centre communal d’action sociale destiné à des patients diagnostiqués au premier stade de la maladie. Objectif : soulager les familles.
    La structure de Saint-Tronc a ouvert à l’automne 2011. Elle accueille déjà une dizaine de personnes âgées de 60 ans et plus qui participent tout au long de la journée à des activités de stimulation cognitive, intellectuelle, mais aussi à des temps d’échange, en fonction des rythmes et des goûts de chacun.
  • Famidac : l’association des accueillants familiaux et de leurs partenaires.

Si et quand la poursuite de la vie au domicile est compromise, il y a des solutions de prise en charge dans les structures d’accueil :

Les différents modes de prise en charge et d’accompagnements existants :

Quelques chiffres dans le département des Bouches-du-Rhône :
Le département des Bouches-du-Rhône compte à ce jour 225 établissements installés, soit 16 895 places pour personnes âgées dont 192 EPHAD (14 850 places) et 33 foyers logements (2045 places), plus 65 familles d’accueil pour 134 places autorisées, 84 personnes âgées, 30 personnes handicapées en bénéficient actuellement. Le nombre d’établissements autorisés pour personnes handicapées est de 87 soit 3439 places.
Enfin la prestation de l’allocation personnalisée d’autonomie à domicile concerne 23 000 personnes, la prestation de compensation du handicap (PCH) 1750 personnes et l’allocation compensatoire de tierce personne (ACTP) 2500 personnes.

Voici quelques pistes de prise en charge et d’accueil des plus de 60 ans souffrant de handicap :

  • En bénéficiant du SAAD (Service d’aide et d’accompagnement à domicile ou service à domicile)
    Ces services concourent notamment au soutien à domicile, à la préservation ou la restauration de l’autonomie dans l’exercice des activités de la vie quotidienne, au maintien ou au développement des activités sociales et des liens de l’entourage. Ces services assurent, au domicile de la personne ou à partir de son domicile, des prestations de services ménagers et des prestations d’aide à la personne pour les activités ordinaires de la vie et les actes essentiels, et ce, dans le cadre d’un projet individualisé d’aide et d’accompagnement. L’ensemble de ces prestations est réalisé par des aides à domicile et notamment des auxiliaires de vie sociale.
  • En bénéficiant du service d’accompagnement de la vie sociale (SAVS) :
    Par les services d’aide ménagère, le service de portage des repas. (Des forfaits différents, des compétences élargies pour les aidants sont à l’étude).
    Hélas, on a pu constater les limites de cette solution par la défaillance de l’entourage social et familial, des difficultés de recrutement des aidants ou à cause de la dépendance psychique de la personne handicapée. Et l’on peut déplorer une dégradation de l’état de santé ou de l’autonomie, une majoration des besoins d’aide ne permet parfois plus d’autre choix que celui du type de structure.
  • SAMSAH : (Service d’accompagnement médico-social des adultes handicapés)
    Les missions proposées dans le cadre du SAMSAH comportent, en plus de celles dévolues au SAVS des prestations de soins. Ce système prend donc en charge la personne adulte handicapée qui nécessite, en plus de l’assistance et de l’accompagnement énumérés pour le SAVS, des soins réguliers et coordonnés et/ou un accompagnement médical et paramédical en milieu ouvert. L’ensemble des prestations délivrées par ce service peut être réalisé à domicile mais également sur tous les lieux où s’exercent les activités sociales, de formations, scolaires, professionnelles en milieu ordinaire ou protégé de la personne handicapée et, le cas échéant, dans les locaux mêmes du service. La tarification de ce service relève des mêmes règles tarifaires que les foyers d’accueil médicalisés : l’accompagnement à la vie sociale est financé par le Conseil général et les soins par le préfet du département.
  • En accueil familial : Chez le parent vivant tout en bénéficiant du service d’accompagnement de la vie sociale (SAVS).
    Concerne surtout les personnes qui n’ont pas rejoint d’institution spécialisée, qui n’ont pas travaillé en CAT et qui ont vécu en foyer. Elle sort du cadre du projet d’établissement et rejoint le domicile du parent vivant avec les services SAVS. L’accueil familial assumé par le parent voit ses propres limites dans le vieillissement de celui-ci, l’accroissement de sa propre dépendance, l’isolement familial et social compromettant les aides.
  • En familles d’accueil :
    Concerne le plus souvent les plus valides d’entre elles et toutes celles qu’épargnent la maladie et les troubles du comportement. (Régi par les textes du 10 juillet 89, l’accueil à titre onéreux de personnes âgées et/ou handicapées).
  • Entre maintiens à domicile et institution de jour :
    Destinée à l’accueil des personnes handicapées reconnues inaptes au travail. Cet accueil offre des possibilités de réussite, d’intégration en particulier sociale. Hélas, l’accueil de jour pour les personnes handicapées vieillissantes demeure localisé et expérimental. En collaboration ou non avec un foyer ou un CAT .Peut favoriser l’intégration d’une personne qui n’a jamais fréquenté le circuit traditionnel des personnes handicapées.
  • SSIAD :(Service de soins infirmiers à domicile)
    Ces services assurent, à domicile ou dans les établissements non médicalisés pour personnes âgées ou handicapées, et sur prescription médicale, des prestations de soins infirmiers sous la forme de soins techniques ou de soins de base et relationnels. Outre les soins techniques ne pouvant être dispensés que par des infirmiers, les SSIAD proposent des soins de base définis comme des soins d’entretien et de continuité de la vie. Ils désignent ainsi l’ensemble des interventions visant à compenser partiellement ou totalement un état de dépendance d’une personne afin de maintenir ses fonctions vitales et de lui permettre de recouvrer son autonomie. Ces soins tiennent compte des habitudes de vie, des coutumes et valeurs de la personne soignée. Les soins de base comportent enfin les soins d’hygiène et de confort.
  • En foyers de vie /foyers d’hébergement :
    Aménagent des espaces où la vie change de rythme. La surveillance remplace la stimulation. Toutefois l’accord des organismes de tutelle est requis pour poursuivre au-delà de l’âge charnière. Pour préparer l’adulte handicapé au vieillissement comme à la disparition des proches, des séjours transitoires ou temporaires peuvent faciliter la première entrée en institution.
  • En maison de retraite spécialisée (MRS) :
    Accueil dans une structure spécifiquement dédiée aux personnes handicapées vieillissantes. Souvent située sur un site familier ou proche des structures antérieures de type foyer. Les contraintes disparaissent, le bien-être et le respect d’un autre rythme de vie prévalent. Les professionnels sont issus du milieu paramédical (infirmières, aides-soignantes) et éducatif (moniteur éducateur, éducateur spécialisé).
    L’entrée en MRS doit être possible dès l’apparition des premiers signes de vieillissement, grâce à la souplesse des décideurs répertoriés par la loi de 75. Hélas, le concept de MRS n’existe que grâce à des politiques locales sans base réglementaire nationale.
  • En maison de retraite « ordinaire » (EHPAD) :
    Ce type d’accueil est un sujet de discorde entre certains professionnels et quelques familles. L’admission en urgence, mal préparée fait souvent suite à une hospitalisation. La moyenne d’âge souvent très inférieure à celle des résidents dits « ordinaires » compromettent souvent cette hypothèse. Le brassage personnes âgées/personnes handicapées vieillissantes ne suscite pas l’approbation de tous. Hélas, les risques de régression des personnes handicapées vieillissantes sont avérés en imitant la passivité des « vieux retraités ». Les personnes âgées pourraient considérer l’accueil des personnes handicapées comme une sorte de charité et non, comme pour elles, un droit acquis après une vie de travail.
    Cependant les institutions pratiquant l’accueil conjoint (personnes âgées/personnes handicapées) constatent la formation de binômes : la personne handicapée plus jeune et plus valide rend de menus services à une personne âgée plus dépendante. Ce qui apporte des bénéfices psychologiques à l’un comme à l’autre : un sentiment d’utilité, stimulation pour les PHV et une réponse aux besoins de maternage et de préservation de l’élan vital pour les personnes âgées. Le personnel de la maison de retraite doit être formé en conséquence et accepte les personnes handicapées âgées, spontanées dans les activités proposées et, le plus souvent, candides.
  • En maison d’accueil spécialisée (MAS) :
    Concerne uniquement l’accueil des personnes lourdement handicapées et justifiant des soins médicaux importants. Hélas, le silence des textes et les difficultés d’admission en unités de soins de longue durée sont souvent complices pour figer des situations dont pâtissent, de fait, les handicapés les plus jeunes en quête impossible d’une prise en charge adaptée.

Exemples de structures d’accueil innovantes dans notre Région :

Il y a peu de structures d’accueil innovantes en Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Au sortir du foyer occupationnel, du foyer d’hébergement et de l’ESAT, ou lorsque le maintien à domicile n’est plus possible, les dispositifs de prise en charge se limitent finalement en région PACA, outre les structures d’accueil classiques ci-dessous évoquées, aux FAM, SAS (ou SAT ou SACAT) et au SAMSAH adossé au FAM pour personnes vieillissantes.

  • FAM des Fontaines pour personnes handicapées vieillissantes, articulé avec le SAMSAH des Fontaines (Peyruis, 04).
    Un dispositif innovant ? Ce FAM pour PHV répond à un besoin, et offre un accompagnement avec un personnel adapté. L’innovation réside aussi au niveau du concept architectural : spacieux, calme, agréable, pas trop éloigné du village. Il possède un ancien site de balnéothérapie dont certains équipements sont conservés (spa et piscine) et sont utilisés, et des cuisiniers professionnels sont employés. Il s’agit d’un service offert qui relève à la fois du sanitaire et du médicosocial.
    Parmi les solutions avancées, figure celle de maintenir la personne le plus longtemps possible dans son milieu de vie habituel (aussi bien foyer d’hébergement, que maintien à domicile), mais en augmentant le financement de services extérieurs médicaux ou paramédicaux. Semble proposer, dans une logique d’accompagnement, une offre de soins très large, tant sur le plan physiologique, psychologique, pathologique, que sur celui du bien-être. Le croisement des secteurs sanitaires et médicosociaux est un facteur d’enrichissement dans la façon de travailler. Le caractère, s’il n’est innovant, intéressant repose ici pour nous sur l’articulation entre le FAM et les SAMSAH qui permet une mutualisation des moyens et l’ouverture à la fois du SAMSAH et du FAM sur l’extérieur.
  • Section annexe au CAT, ESAT Paul Martin (Digne les Bains, 04)
    Un dispositif innovant ? Oui, dans le sens où la SACAT a été la première à être mise en œuvre sur le département. Elle répond par à des besoins réels, et constitue un dispositif de pré-retraite pour les travailleurs handicapés. La section annexe au CAT permet d’aborder plus sereinement le passage en retraite, et favorise le maintien dans le milieu du travail, et par voie de conséquence, sur le lieu de vie.
  • Service d’accompagnement thérapeutique du Grand Réal (La Bastidonne, 84).
    Un dispositif innovant ? Le passage dans ce service permet d’évaluer les besoins de chaque personne et de personnaliser chaque réponse. Le SAT permet de garantir le maintien des personnes handicapées au sein de l’institution. L’accompagnement revêt ici plusieurs dimensions à la fois d’ordre thérapeutique avec la prise en charge par l’infirmière en cas de besoin, d’ordre professionnel avec l’aménagement du temps de travail, et de l’ordre du loisir. Ce dispositif d’accompagnement est adapté aux travailleurs vieillissants, permettant d’accompagner la personne dans son avancée en âge et dans les contraintes que cette dernière entraîne.
  • Foyer d’accueil médicalisé pour personnes vieillissantes Lou Camin. Association Les Hauts de l’Arc (Saint Maximin-la Sainte Baume, 83)
    Un dispositif innovant ? Pour la direction, oui, car le FAM a fait le choix de prendre en charge tout type de handicap, après 50 ans et jusqu’à la fin de vie. Le FAM se situe à l’intérieur de la ville de Saint Maximin ce qui favorise la socialisation, avec les sorties possibles en ville, et dans ses divers lieux culturels. L’idée est d’essayer de développer la socialisation, avec l’envie de développer un travail commun avec des associations extérieures qui proposent des activités. La prise en charge proposée par le FAM Lou Camin pour les personnes handicapées vieillissantes s’appuie sur une volonté d’ouvrir la structure sur l’extérieur, et de développer des activités adaptées aux personnes accueillies. L’innovation réside dans l’existence même d’un établissement adapté aux personnes handicapées vieillissantes.

Un article rédigé par Géraldine Deshais


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