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Ethik ou les clés de l'accès à la formation - Le magazine - Société - handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille
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Ethik ou les clés de l’accès à la formation

Avec la chaîne de restaurants et de spas Dans le Noir ?, Ethik Investment est le premier groupe industriel international et indépendant à employer 50% de personnel en situation de handicap lourd, sans appartenir au milieu protégé.
Fort de son audace et de sa réussite le groupe partage son expérience, par la sensibilisation (Ethik Event) et le conseil (Ethik Management).
Il travaille aussi avec de grandes écoles pour rendre accessible à tout type de handicaps différentes formations et pouvoir résoudre cette problématique du manque de qualifications chez les personnes handicapées (Ethik & Compétences).
Nous nous sommes entretenu avec Didier Roche, Directeur Général et co-fondateur d’Ethik Investment, entrepreneur engagé et passionné, à l’image de ses projets.

Handimarseille : Bonjour, voulez-vous vous présenter et nous présenter Ethik & Compétences s’il vous plaît ?

Didier Roche : Je suis Didier Roche, Directeur Général associé du groupe Ethik Investment, qui est très connu pour le développement des restaurants Dans le Noir ?. Ce sont des restaurants où vous mangez dans le noir absolu et ce sont des personnes aveugles qui vous guident, il y en a à Paris, Londres, Barcelone, New York, St Petersbourg et Moscou.
Nous sommes aussi en train de développer une chaîne de spas où vous êtes accueilli dans des cabines de soin dans lesquelles l’environnement lumineux peut aller jusqu’au noir absolu.

Suite à l’ouverture du premier restaurant en 2004, les entreprises sont venues nous voir en nous demandant de transporter le concept du noir absolu dans leurs entreprises.
C’était la première grosse demande, au titre d’une sensibilisation à la situation de handicap. Également au titre de la cohésion d’équipe, de brainstorming, de réunion de réflexion. Mais aussi des actions marketing de découverte de produits par les autres sens que la vue.
Du côté de la sensibilisation, on a élargi la palette des prestations en proposant des mises en scène sur la surdité, la malvoyance, la malentendance, le handicap en fauteuil roulant et autres.
Le propos étant : une expérience vaut mieux qu’un long discours. C’est aussi qu’au travers de l’expérience et de la rencontre de personnes ayant un handicap, les salariés et les managers vont déconstruire l’image pathos et négative qu’ils ont du handicap pour y associer autre chose : une expérience, un échange, une relation avec autrui.

On fait ce que j’appelle l’expérientiel du handicap.

Ensuite les entreprises nous ont dit : « vous êtes un acteur industriel avant toutes choses, vous employez plus de 50% de personnes handicapées sur du handicap lourd à travers cinq pays dans le monde. Vous avez des problématiques que d’autres n’ont pas, vous savez les gérer, vous devez nous aider, vous devez faire du partage d’expérience. »
On a donc décidé de créer le pôle Ethik Management, qui a pour vocation d’accompagner les entreprises dans leur politique handicap.
On fait de la gestion de problématiques de suivi dans l’emploi, d’évolution de carrière, des bilans de compétences.
Au travers de formations et de tutorats, on va accompagner les équipes de personnes accueillantes, les managers et les collègues de travail, dans l’accueil et dans la prise en compte du handicap. Ça peut être du savoir être, ça peut être de l’information sur des points faibles, sur l’acquisition de nouvelles techniques pour compenser les handicaps etc.

Et puis enfin, la problématique majeure qui est d’amener à des niveaux de compétences et de diplômes, les travailleurs handicapés dont les entreprises auraient besoin mais qu’elles n’arrivent pas à trouver parce que le niveau n’est pas là.
Il y a trois ans est né un projet qu’on a développé avec le Fonds social Européen, qui s’est appelé Ethik & Compétences. L’idée était d’amener les personnes handicapées vers des niveaux de compétences, au travers notamment de la formation sur plusieurs niveaux : formations métiers, formations comportementales en entreprises et formations sur l’image de soi.

Depuis 2008/2009, on adapte tous les ans une formation diplômante à destination des personnes handicapées et ces formations ont lieu en milieu ordinaire.
On a commencé par le CAP d’esthétique, qui nous a ensuite servi à ouvrir un spa.
On a ensuite continué sur un programme de management général, au sein de l’école Euromed management à Marseille où on a rendu accessible un master 1, qui nécessite en entrée d’avoir le niveau Bac et trois ans d’expérience professionnelle.
Ça répond à deux problématiques : la problématique des personnes qui ont ces pré-requis et qui sont au chômage et la problématique des personnes en emploi qui veulent aller voler vers un nouveau métier et qui n’ont pas, a priori, les diplômes pour passer directement en master 1.
Donc on peut être standardiste, avoir, je dirais, une formation autodidacte assez solide et, dès lors qu’on a le Bac par exemple, basculer directement sur un diplôme qualifié en master 1, qui ouvre vers des possibilités sur d’autres masters.
On a notamment une des personnes qui a fait le Master 1 à Marseille, qui est actuellement à Dauphine en master 2 dans la Conduite du changement, un master où ils prennent peu de monde. Elle a réussi à être dans les 12 personnes à intégrer ce master-là.

H : C’est une personne non voyante ?

D.R : Oui, la personne dont on parle est une personne non voyante, mais on est sur tout type de public.
Elle a eu un très joli parcours, elle a fini major de sa promotion, avec une moyenne générale de 16, ce qui est exceptionnel. Elle avait sept ans de chômage derrière elle, trois ans d’emploi dans une association où elle faisait de la production de documents en braille, et un Bac en poche. À 31 ans à peine, elle est sortie avec ce diplôme et elle rentre dans un master 2 qui est extrêmement couru.
C’est quelqu’un qui a beaucoup travaillé, ça a demandé beaucoup d’investissement, il ne suffit pas de s’inscrire, il faut beaucoup travailler.

Ensuite, l’autre diplôme qui a commencé cette année est un BTS Assurance. Pour trois grands groupes on a créé toutes les conditions de mise en place d’une formation en milieu ordinaire pour des personnes handicapées.

Et puis pour 2013 on développe un projet autour de l’informatique. On a huit entreprises, qui vont recruter en alternance des personnes handicapées. On sera peut-être sur différents niveaux, BTS, licence, bachelor, on est en train de voir.

H : Comment repérez-vous les entreprises qui ont des besoins ?

D.R : Aujourd’hui les entreprises viennent nous voir car on commence à avoir une certaine réputation de groupe audacieux, qui fait 80% de son chiffre d’affaires dans l’industrie.
On prend les projets qui nous font rêver, et on ne prend pas pour prendre. Il y a des projets que j’ai refusés, je me suis même opposé à certaines grosses sociétés, qui étaient assez surprises parce que généralement les cabinets de conseil disent amen à toutes ces boites-là.
De toute façon elles vont trouver ce qu’elles demandent ailleurs, moi je ne suis pas là pour faire du « handicapés-placard ».
Je suis là pour que la personne handicapée s’épanouisse dans son travail, et qu’elle montre une belle image pour que d’autres puissent être intégrées derrière.
Je refuse des missions, j’ai ce luxe-là, parce qu’il y a des projets industriels à côté qui nous permettent de pouvoir choisir, c’est une chance.

H : Comment cela se passe pour la sélection des centres de formation et des écoles ?

D.R : On va regarder quelles sont les meilleures écoles dans le secteur, pour le CAP d’Esthétique on a travaillé avec l’école Espace beauté Thalgo Internationale, dont la réputation n’est plus à faire. Euromed management c’est pareil, la réputation n’est plus à faire. Pour le BTS Assurance, avec l’École Supérieure d’assurance à Paris.
On cherche toujours une école pour laquelle les entreprises n’hésiteront pas à aller, parce que c’est une école qui a pignon sur rue.
Ensuite on va prendre rendez-vous avec les écoles, on va négocier avec elles, et puis on va mettre en place tout le processus d’intégration.

H : Est-ce que les écoles se laissent facilement convaincre ?

D.R : Non, pas toutes. Il y en a qui s’en foutent. Je ne vais pas donner des noms, mais il y en a qui s’en foutent royalement.

H : Un jeune étudiant qui souhaite être candidat à une formation, comment fait-il pour vous contacter ?

D.R : Il nous envoie un mail, en postulant, et puis on le rappelle. On fait passer des tests psychotechniques, ensuite il rentre dans la boucle.
On n’a pas de sélection, tout le monde a sa chance.
On a su faire rentrer une personne avec un niveau Bac dans une très grande école de commerce. On a cru en son profil, et on s’est battu pour elle. Ça a marché. On en a fait rentrer une autre à Euromed, qui avait le même profil.
Les grandes écoles commencent à nous faire confiance, parce qu’on leur a expliqué, et maintenant elles ont eu la preuve que dans le domaine du handicap il n’y a pas que le diplôme qui vaut, il y a toute l’expérience, la volonté, l’engagement de la personne, ça c’est important aussi.

H : Les entreprises qui recrutent, qui ont besoin de travailleurs handicapés, est-ce qu’elles participent au financement, ou d’une autre façon, à l’adaptation des écoles ?

D.R : Alors nous ont fait du clés en main, parce qu’on a l’habitude de toutes ces mécaniques de financement, qui sont parfois très très complexes. Il y a plusieurs intervenants autour de la table, et chacun a ses particularités de financement. Il y a effectivement les entreprises qui vont abonder financièrement dans l’adaptation du diplôme et l’intégration chez elles des personnes handicapées, avec des volontés plus ou moins grandes selon les entreprises, mais, oui, l’entreprise intervient financièrement.

H : Je suppose que les étudiants vous les soutenez aussi dans leur financement ?

D.R : Oui. On bâtit tout. On a été négocier avec des MDPH, pour obtenir une reconnaissance en qualité de travailleur handicapé en huit jours, c’est impossible en France normalement. On a des réseaux, on a un discours, qui fait qu’en huit jours on a débloqué des dossiers. On a été jusqu’à négocier en préfecture, j’ai dû remonter pour un dossier jusqu’au directeur du cabinet du ministre qui m’a débloqué en 48h une situation dont on ne pouvait pas sortir, donc on est capable d’aller jusque-là.

H : On sait que les jeunes en situation de handicap sont moins qualifiés, quelles sont les raisons selon vous ?

D.R : Je pense qu’ils se sentent seuls, et ils n’y croient pas.

Beaucoup de gens sont esseulés et le fait d’avoir une boîte derrière, qui a quand même quelques réussites, ça les met en confiance.

Les jeunes que l’on prend, et les moins jeunes d’ailleurs, ils nous disent une chose : on y arrive parce que vous êtes derrière.
On les voit en entretien, on échange, on les accompagne. Dès qu’il y a une problématique on trouve une solution. Et tous les trimestres on fait un point, ça c’est le minimum.

H : Selon vous que faudrait-il faire pour améliorer la situation de ces jeunes qui ne font pas d’études ?

D.R : Il faut professionnaliser, encadrer, rassurer. De plus en plus on va vers des démarches extrêmement professionnalisante.
Il faut essayer autant que faire ce peu, de ne pas travailler en milieu spécialisé, tant que c’est possible, travailler en milieu ordinaire. Parce que l’entreprise c’est un milieu qui est un milieu normal, et que plus tôt on sera dans des circuits d’intégration classiques, mieux ce sera.
Un autre avantage : vos collègues de promotion côtoient le handicap, donc on fait de la sensibilisation en même temps. Ce sont des gens qui seront en grande majorité convaincus par l’intégration du handicap.
Il faut avoir un discours qui soit juste auprès des entreprises.

H : Est-ce qu’on pourrait aussi dire aux parents de ces enfants de les encourager à y croire aussi, parce qu’il y a souvent une surprotection de la part des parents ?

D.R : Les parents sont dans une problématique de parents, c’est-à-dire d’inquiétude, de surprotection, et ce n’est certainement pas là qu’on trouvera la solution.
Il y a une très jolie phrase de Marcel Pagnol, « ils savaient tous que c’était impossible, un imbécile est venu qui ne le savait pas, alors il l’a fait ».
On devrait être cet imbécile dont Pagnol parle, parce que vos parents, vos grands-parents, vos oncles et tantes, vos profs à l’école, tout le monde dit : « c’est pas possible, t’es handicapé tu peux pas ».
Il ne faut pas écouter ceux qui sont inquiets et qui ont peur.

H : Est-ce que les entreprises devraient leur dire venez voir chez nous c’est possible ?

D.R : Les entreprises c’est un acteur économique qui s’inscrit dans une économie, aujourd’hui c’est assez compliqué dans pas mal de secteur. Elles, ce qu’elles veulent ce sont des gens rentables.
Aujourd’hui des managers ont en tête : les handicapés il faut qu’on les aide à outrance, il faut qu’on les prenne en charge.
Ils ne croient pas que le salarié handicapé peut être rentable.
C’est le problème que je rencontre dans les boîtes aujourd’hui. J’ai tout un discours pour démontrer que le handicap c’est rentable, c’est profitable, et je suis crédible parce que par chance mon industrie marche.
L’entreprise elle ne vous prendra pas si elle doit être dans le charitable, si elle doit être dans ce que l’on appelle la responsabilité sociale des entreprises.
En période de crise quels sont les premiers budgets que l’on ferme ? Ce sont les budgets de subventions au social.
Si l’entreprise elle a le sentiment que là elle doit faire du social, elle vous dira : « moi j’ai pas d’argent pour faire du social ».
Tout le discours que j’ai c’est dire : oui regardez je suis DG d’un groupe et je coûte pas du fric, toute la stratégie de développement c’est moi qui y ai pensé c’est moi qui l’ai bâti, et avec les autres, on fait rien tout seul, à un moment y a des actionnaires qui m’ont fait confiance, et ça marche. Et je leur donne plein de cas où ça marche et je leur démontre pourquoi ça marche, je leur démontre pourquoi eux sont des mauvais managers et que s’ils prennent un handicapé avec la mentalité qu’ils ont aujourd’hui et bien, comme ils sont des mauvais managers, ils vont se planter.

H : Pour des personnes en situation de handicap lors d’un recrutement, est-ce que mettre sa RQTH en avant est forcément valorisant ?

D.R : Pourquoi est-ce que l’on va vous recruter dans une entreprise ? Vous voulez être recrutés parce que vous êtes handicapés ou parce que vous êtes bon ? Ne dîtes pas : « je suis handicapé prenez-moi ».
Encore une fois c’est un mauvais discours, on revient sur le champ social, la boîte aujourd’hui elle a besoin d’être rentable.
Il faut dire : « oui je suis bon, regardez, je suis capable de me vendre, je suis capable de vous dire que je suis doué, je vais vous aider, je vais vous rapporter de l’argent, avec moi vous allez gagner de l’argent ».
C’est ça le langage de l’entreprise. Il faut tenir ce langage-là.
Le handicap ne doit pas être un élément de négociation.
Il ne faut pas en avoir honte, aujourd’hui on peut débarquer avec son handicap à la main, ça s’appelle une canne blanche, ou assis dessus, ça s’appelle le fauteuil roulant... Et maintenant les boîtes sont assez mures pour accepter ce genre d’entretien. Mais on ne marchande pas son handicap, c’est contre-productif.

H : Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour nos lecteurs ?

D.R : Ce que j’ai envie de dire à vos lecteurs, n’écoutez pas ceux qui savent que ce n’est pas possible. Soyez l’imbécile dont Pagnol parle et prenez votre courage, allez-y, n’écoutez pas vos parents, n’écoutez pas les autres, si vous y croyez il faut y aller.
Battez-vous, battez-vous corps et âmes pour votre projet, et n’écoutez pas les autres, vraiment n’écoutez pas les autres, il faut essayer !

Je vais vous citer deux exemples : lorsque l’on a monté le resto de Paris, on a vu treize banques, et on a eu treize refus. Pour deux raisons : « Monsieur, le modèle économique que vous proposez n’existe pas, et puis une entreprise avec 50% de personnes handicapées sur du handicap lourd ça ne fonctionnera pas ». Voilà, ça fait huit ans que ça marche.

La deuxième chose, quand on est arrivé à Londres, le responsable de la sécurité de la ville nous a dit : « moi vivant, jamais de restaurant dans le noir à Londres ». Il n’est pas mort et notre resto et ouvert !

À partir de là je dirais à bon entendeur salut ! (Rires) Je suis un optimiste devant l’éternel !

Propos recueillis par Géraldine Deshais

Site du groupe Ethik Investment

Dans le Noir ?

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