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Livres

Art et handicap de Julie Barozzini, Muriel Damien, Michel Mercier, Geneviève Bazier, Yvettes Vanden Bemden, Editions Presse Universitaire De Namur, 2008 (160 pages).

Cet ouvrage relie de manière originale l’art et le handicap à travers deux grands axes : les représentations sociales et iconographiques des handicaps dans l’art d’une part, l’art des personnes handicapées d’autre part.

L’art représentant des personnes handicapées permet de comprendre comment, à différentes époques, la civilisation européenne a considéré le handicap.

Dans la première partie du livre, anthropologues, psychanalystes, historiens de l’art et psychologues apportent leur point de vue sur les représentations et la conception du handicap véhiculées dans et par les œuvres d’art.

Plusieurs questions y sont abordées, comme le nanisme dans l’Antiquité et dans l’Espagne du Siècle d’or, les corps extrêmes dans l’art contemporain entre animal, divin et humain, l’infirmité mise en scène par les peintres et les sculpteurs ainsi que la perception du handicap sous l’angle de la psychologie (représentations sociales) et de l’histoire de l’art (représentations iconographiques).

La seconde partie du volume est consacrée aux ateliers créatifs et aux productions artistiques des personnes handicapées mentales, malades mentales et marginales. Plusieurs aspects y sont développés : le cadre théorique qui définit et situe ces arts à la marge (art brut, art populaire ou Outsider art), l’évolution de la conception de la création marginale, le développement des ateliers Créativité Handicap Mental, l’histoire de Judith Scott et le thème de la création théâtrale.

Art et lien social - Des pratiques Artistiques : Pédagogie, Créativité et Handicap de Gérard Bonnefon, 2ème Edition, Chronique Social, Collection Comprendre Les Personnes, Juillet 2010 (139 pages).

La deuxième édition de cet ouvrage de référence, revue et augmentée, a permis une nouvelle rencontre avec des responsables d’ateliers engagés dans les pratiques artistiques avec les personnes handicapées : arts plastiques, musique, théâtre, photographie... Lors d’entretiens ou en rédigeant des textes, ils présentent leur manière de travailler et leur réflexion.

La distinction entre les pratiques artistiques et l’art-thérapie permettra de préciser le sens de l’une et de l’autre et d’éviter toute confusion. Par ailleurs, la notion d’un art fondé sur le handicap est réfutée, ainsi que toute idée de pédagogies spécifiques.

L’accent est placé sur la créativité, le plaisir d’entreprendre, les règles de métiers, les processus d’apprentissage et les effets bénéfiques des pratiques artistiques. Des recommandations fondées sur l’analyse de la pratique et la lecture d’ouvrages de référence sont présentées avec une orientation affirmée d’ouverture des ateliers sur le "monde extérieur" : expositions, spectacles, festivals... et de la création ou de l’accès aux ateliers dans la cité accueillant tous les publics.

Les personnes handicapées, comme toute autre personne, peignent, sculptent, chantent, font du théâtre, de la musique... dans le cadre des pratiques amateurs. Cela n’a rien d’exceptionnel, la condition étant qu’on leur en offre la possibilité, de préférence, en lien avec d’autres personnes.

Création artistique et dépassement du handicap de Merle D’aubigné Denise, Editions L’harmattan, Collection Technologie De L’action Sociale, octobre 1998 (232 pages).

Les personnes handicapées ont des qualités souvent négligées dans notre société moderne : sensibilité, affectivité, fraîcheur, ingénuité, simplicité, spiritualité, pureté... qui leur offrent des potentialités que les gens "normaux" ne soupçonnent pas.
Leur permettre de s’exprimer à leur manière, peut leur donner un bonheur d’être, qui leur est propre.

L’art, sous toutes ses formes, qui par essence fait appel à ces facultés, peut les y aider considérablement. Animée par cette conviction profonde tirée de son expérience de mère d’une petite Agnès pas comme les autres, l’auteur a fondé l’association Personimages, qui a pour but de développer la créativité artistique chez les personnes handicapées, dans des ateliers de peinture, musique, danse (même en fauteuils roulants !), théâtre, marionnettes, infographie, collages, etc.

C’est toute cette aventure que raconte ce livre : le cheminement de la famille décrit par plusieurs de ses membres, puis par tâtonnements et expériences successives, la création et le fonctionnement de ces ateliers, animés par de véritables artistes.

Handicap et Cinéma de Gérard Bonnefon, Editions Chronique Sociale, Collection Comprendre la société, octobre 2004 (111 pages).

Ce livre est une invitation. Une invitation tout d’abord à la découverte d’œuvres cinématographiques, qui mettent en scène des personnages handicapés. Ensuite, une invitation à la compréhension de l’évolution de leurs représentations depuis les premiers films, jusqu’à des œuvres contemporaines. Des frères Lumière à Costa Gavras en passant par Tod Browning, Luis Bunuel et Pier Paolo Pasolini, ce voyage cinématographique est l’occasion pour ses lecteurs de confronter leurs représentations du handicap à celles de réalisateurs qui ont construit et mis en scène des personnages toujours singuliers.

Le cinéma de fiction permet de voir le handicap d’une autre manière et ainsi il offre une possibilité de le découvrir à partir de la complexité des personnages et des situations représentés.

Inquiétants, dérangeants, ou encore pleins d’humour et facétieux, les personnages handicapés sont des figures fictionnelles, construites à partir de l’étrangeté et de la manière d’être dues au handicap.

Le handicap se dévoile et nous interroge sur nos relations aux autres. Comment recevons-nous ces personnages ? Comment acceptons-nous (ou pas) de vivre avec eux dans notre imaginaire, pour créer une réalité nouvelle ? En parcourant un siècle d’images, Gérard Bonnefon éclaire les conceptions et les idées qui ont fondé nos représentations collectives et individuelles des personnes handicapées.

Se (Re)Connaître Par le Théâtre - Outils Pour L’école, La Formation, L’éducation Spécialisée de Martine Meirieu, Editions Chronique Sociale, Collection Pédagogie Formation, septembre 1996 (122 pages).

Martine Meirieu a été enseignante dans le second cycle. Elle anime des ateliers d’expression théâtrale avec des enfants et des adultes en milieu classique et spécialisé, un module pédagogique d’expression théâtrale à l’Institut des Droits de l’Homme (Lyon).

Elle est comédienne et animatrice au groupe Signes, troupe mixte composée pour moitié d’handicapés mentaux. Engagée à Amnesty International, elle a été responsable de l’éducation aux Droits de l’Homme (Académie du Rhône).

Cet ouvrage s’articule autour de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, d’un monde à l’autre : du milieu ordinaire au milieu spécialisé, et voyage au pays des acteurs extraordinaires où l’auteur nous expose la vie d’une compagnie théâtrale, le groupe Signe, composée d’acteurs handicapées mentaux dit extraordinaires et d’acteurs ordinaires.

Reliance n° 17 - Quelle vie culturelle et artistique ? de Claude Chalaguier, Editions Erès, du 9 juin 2006.

Ce dossier du magazine Reliance aborde les questions de la pratique de l’art et du handicap. On y retrouve Jean Revol qui a réalisé des recherches sur les capacités artistiques des handicapés mentaux en 1972. On notera les entretiens de l’acteur Yves Peysson qui évoque le Groupe Signe qui initie et organise des manifestations culturelles, avec conjointement des artistes et des personnes handicapées. Pour finir, on découvre l’action de l’Artame Gallery pour une insertion professionnelle artistique.

L’objectif d’Artame Gallery, c’est de briser la solitude d’artistes fragilisés par des troubles psychiques, parce que c’est un groupe d’entraide mutuelle qui s’adresse à des peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens formés dans leur domaine et qui rencontre la maladie à un moment de leur vie.

Cinéma

Les Fiancés de la tour Eiffel de Gilles Blais, documentaire de l’Office national du film du Canada, 2003, 71 min.

Réunis par la passion du théâtre, sept handicapés mentaux suivent dans la vie, des chemins divers. L’un travaille dans un garage, l’autre est aide-cuisinière... L’une rêve de partager un appartement avec sa meilleure amie, l’autre d’être aimé de Tina, Anne-Marie et André de se marier...

Mais ces derniers temps, un grand événement fait battre leur cœur à l’unisson : ils vont jouer Les Mariés de la tour Eiffel, au Festival européen des artistes handicapés mentaux à Figeac, en France.

Les Fiancés de la tour Eiffel, un film dans lequel les handicapés mentaux, stimulés par la franche amitié du réalisateur, occupent tout l’espace, prennent la parole et vivent « leur histoire, leur extraordinaire histoire... ».

Benda Bilili, film documentaire de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, avec Roger Landu, Coco Ngambali, Djunana Tanga-Suele, 1H25, 2010.

C’est un documentaire étonnant, qui devrait ébranler les conventions, les émotions et la musique. L’histoire d’un groupe de musiciens congolais paraplégiques !

La diffusion de ce long métrage a fait grand bruit lors de la quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2010. Sa muse ? Le groupe Staff Benda Bilili : huit musiciens congolais, enfants des rues de l’impitoyable Kinshasa, capitale de la République du Congo, le 7ème pays le plus pauvre au monde. La plupart des membres du groupe ont dépassé l’âge moyen des Congolais, qui est de 45 ans. Mais la particularité de ce groupe c’est que cinq d’entre eux sont paraplégiques (séquelles de la poliomyélite).

Des forces de la nature mues par une volonté sans faille, se déplaçant dans des fauteuils tricycles de bric et de broc, customisés façon Mad max. Tout comme leurs instruments faits à partir d’objets de récupération.

Les reporters Renaud Barret et Florent de la Tullaye ont suivi pendant cinq ans ces musiciens hors du commun, leur apportant, progressivement les moyens nécessaires pour l’enregistrement de leur disque ou la préparation de leur tournée. Une tournée mémorable qui répand une rumba dynamique aux accents de reggae et de funk. Qui répand une sacrée dose d’espoir aussi : venir à bout de la misère et du handicap. Le nom du groupe signifie d’ailleurs « Au-delà des apparences ».

Snooks de André Gladu, film documentaire de l’Office national du film du Canada, 1993, 20 min 20 s.

Ce film nous transporte au cœur de la Nouvelle-Orléans, dans cette ville où le blues est roi, à la rencontre de tout un phénomène : le chanteur et guitariste Fird « Snooks » Eaglin. Aveugle depuis sa naissance, il a mémorisé tout ce qu’il entendait à la radio, sur scène et sur disque et est devenu par la suite, un interprète remarquable de tous les grands airs classiques du répertoire du rhythm and blues et du boogie woogie, au point qu’on le surnommait « The Living Jukebox ».

Arjuna, film documentaire de Sylvie Van Brabant, film documentaire de l’Office National du Canada, 1999, 42 min.

Quand Arjuna peint, aussitôt apparaissent des paysages fabuleux, pleins de lumière et de vie...

Fin mai 1999, Arjuna est heureux. Il se rend à Los Angeles exposer quelques-unes de ses toiles au Art and Soul Festival, un événement international regroupant des artistes handicapés.

Que de chemin parcouru depuis sa naissance, en 1974 ! Déclaré cas profond de trisomie 21 et doté d’un système immunitaire déficient, ses chances de survie étaient alors minces.

L’histoire d’Arjuna est celle d’une renaissance rendue possible par la force de l’amour d’une famille exceptionnelle et par une approche thérapeutique alternative, développant le plein potentiel des individus, quel que soit leur handicap.

Amie d’Arjuna et de sa famille depuis plus de 20 ans, Sylvie Van Brabant nous en brosse un portrait intimiste et attachant. Elle signe ainsi un film frais, tendre, empreint de poésie, un film qui va droit au cœur et qui fait du bien.

Albédo, documentaire-Fiction de Jacques Leduc et Renée Roy, film de l’office national du Canada,1982, 54 min.

David Marvin, photographe et archiviste, tourmenté par la surdité et la maladie, s’est donné la mort en 1975.

Ce film établit un parallèle entre sa vie et l’histoire de Griffintown, un quartier de Montréal auquel il a consacré une partie de son œuvre.

L’anéantissement physique et moral de cet homme, étroitement lié à la destruction de Griffintown, éclate ici dans une allégorie d’images qui illustrent la fatalité sociale de l’homme.

Ce film de fiction est aussi le portrait étrange et fascinant d’une époque—l’arrivée des Irlandais, la crue des eaux, l’inauguration du pont Victoria en 1859, entre autres—présenté sous un éclairage bien particulier.


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