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Des arcanes de la sophrologie au renouveau de l’être

Avoir conscience de ses capacités, découvrir et développer ses potentialités pour contribuer au mieux-être, à la resocialisation de personnes en déficit de confiance, de connaissance d’elles-mêmes ou en situation de stress. Jackie St-Léger, sophrologue, nous présente les techniques qu’elle utilise dans les ateliers de groupes ou individuels qu’elle dirige. Autant de pistes pouvant conduire à l’épanouissement, au renouveau et à l’équilibre de personnes en restaurant l’être dans sa plénitude.

Des arcanes de la sophrologie au renouveau de l'être

Handimarseille. - Pouvez-vous vous présenter ?

Jackie St-léger. - Jackie St-léger, je suis sophrologue caycédienne pour l’association "Etre là ".

H. - Qu’est-ce que la sophrologie ?

JSL. - C’est une vaste question. Pour faire court, c’est une technique qui vise à développer une conscience de ses ressentis, à repérer de quelles façons utiliser ses capacités, pour mieux se gérer et d’une façon plus adaptée à son environnement, à son quotidien. Pouvoir mobiliser ses capacités, parce qu’on en a un peu plus conscience, développer des potentiels que l’on a en soi. L’intérêt, c’est aussi d’apprendre de façon autonome. Lorsque l’on cherche à être un peu moins angoissé, stressé, c’est pouvoir faire ce qui est nécessaire pour se gérer, réguler son stress et du coup, aller vers un aller mieux. Dans le cadre des ateliers, je propose de mobiliser les capacités psycho-sociales des personnes, c’est à dire, je leur propose un cadre dans lequel il vont pouvoir apprendre à mieux se gérer en groupe, à repérer leurs sentiments, leurs émotions, leurs ressentis et petit à petit à mieux se sentir exister, c’est le but.

H. - Qu’est ce que la sophrologie caycédienne ?

JSL. - Alors, l’inventeur, le créateur de la sophrologie s’appelle Alfonso Caycedo. Quand il a proposé sa technique en Europe, il a parlé juste de sophrologie, il est parti et quand il est revenu en Europe, il s’est aperçu que des personnes qui avaient appris les premières techniques, se les étaient appropriées et les avaient transformées. Donc, il lui a été conseillé de déposer son travail sous un nom, pour le protéger, puisque sophrologie était passé dans le domaine courant, ce qu’il a fait sous le nom de sophrologie caycédienne. C’est la technique spécifique de Alfonso Caycedo.

H. - Dans quel cadre intervenez-vous ?

JSL. - J’interviens dans des cadres très différents, mais qui ont un lien avec le social. Je ne travaille pas dans un cadre médical, ce n’est pas ma formation. Je travaille au sein de centres sociaux, en collaboration avec des référents sociaux, sur des projets d’accompagnement, et notamment sur l’image de soi. Pouvoir restaurer ses capacités et se restaurer en tant que personne. Pour la plupart, ce sont des personnes en difficulté d’insertion sociale, des personnes qui sont plutôt précarisées, en rupture de vie sociale, socio-professionnelle, parfois qui ont des addictions. Donc j’interviens pour leur permettre de repérer de quelle manière ils peuvent utiliser leurs capacités, pour recréer du lien avec l’autre, avec la ville, la cité, et aussi comment être en mesure de transférer leurs capacités sur une activité professionnelle.

H. - Comment se déroule une séance de sophrologie ?

JSL. - Alors, une séance de sophrologie, je ne la propose jamais toute seule directement. Cela se passe dans le cadre d’un atelier avec différents temps. Le premier temps, c’est un temps d’échange de paroles, qui permet de se libérer de tout ce que les participants à cet atelier peuvent avoir en tête, je demande aux personnes de faire un effort sur elles-même pour faire leur petit ménage, ce qu’elles peuvent partager dans le cadre du groupe, ils vont parler des choses qui vont les préoccuper pour les évacuer, se libérer de ça pour être plus tranquille. C’est un moment aussi pour se présenter, pour rencontrer l’autre et prendre le temps à la fois de décrire ses ressentis, d’apprendre à les repérer, à les mettre en mots, à les décrire, à les partager à l’oral avec autrui et entendre l’autre dans ce même mouvement de vie. Ensuite, c’est le temps de la séance proprement dite. Là , il s’agit d’être dans une posture, ou assise ou debout, puisqu’il s’agit d’être dans une posture suffisamment en conscience de ce que l’on fait pour repérer sa respiration, pour repérer ses sensations corporelles, au niveau de son corps et réguler peut-être des tensions physiques ou des tensions psychiques, des images trop présentes et pesantes, des pensées trop envahissantes pour trouver une posture plus calme, une présence à soi-même. Il s’agira de se repérer de mieux en mieux, de repérer les capacités qui nous permettent d’être dans cette présence à soi, se recentrer, orienter sa concentration, réguler cette concentration, être dans une perception physique concrète de soi. Le fait de vivre cette expérience, cette nouvelle réalité, permet de mieux comprendre comment soi-même on fonctionne : Qu’est-ce qui nous fait du bien ? Quel effet a sur soi, de faire telle ou telle chose ? Qu’est-ce qu’on peut faire pour l’améliorer encore plus ? Cela se fait en groupe, mais c’est une aventure avant tout personnelle, chacun bien sà »r fait sa propre découverte. Ensuite, troisième temps, où l’on revient sur ce que l’on a ressenti lors de la séance, ce qui permet, dans le fait de le mettre dans l’oralité, de le mettre en parole, de repérer un peu mieux ce que l’on a fait, quel effet cela a sur soi et de pouvoir s’attribuer pour soi-même ce que l’on met en jeu. C’est toujours en trois temps comme cela.

H. - D’accord, qu’est-ce qui peut conduire une personne à faire une séance avec vous ?

JSL. - Il peut y avoir différentes attentes, différentes difficultés que les personnes souhaitent surmonter. Par exemple, se retrouver dans une période de vie où on se sent stressé, tendu, débordé par ce que l’on vit, donc on vient à demander un temps de pause. Lorsqu’une personne également n’arrive pas à gérer ses émotions, à gérer son stress. Cela peut être au moment de passer un examen et, du coup si c’est un événement très stressant, faire un travail qui permettra au moment de l’examen de pouvoir s’autogérer dans ce temps-là . Il peut y avoir différentes raisons qui amènent à faire de la sophrologie, qui ont toujours le même type d’effets, c’est avoir une meilleure connaissance de soi, mieux savoir comment mobiliser ses capacités et s’adapter aux différents moments de l’existence.

H. - Notre dossier du mois aborde la thématique de l’image de soi et du handicap, comment définiriez-vous l’image de soi ?

JSL. - Pour moi en tant que sophrologue, l’image de soi c’est sa perception de soi plus interne. Finalement, travailler sur l’image de soi c’est travailler sur la dignité de soi, sur ce qui permet de s’appréhender comme une personne digne. La possibilité de mettre en jeu ses capacités, de se sentir une personne en capacité de. En capacité de faire, en capacité d’œuvrer, en capacité de coordonner, en capacité de créer, en capacité de se projeter dans un avenir, toutes ces capacités que l’on peut mettre en jeu. Donc l’image de soi, cela va au delà de l’esthétique de soi. C’est en lien bien sà »r, et en général, quand on est restauré dans un sentiment d’être en capacité de faire quelque chose dans son existence, et bien du coup, le reste vient avec. On a envie de s’occuper de soi, de prendre soin de soi. Donc pour moi, c’est une expérience intime et profonde, qui va bien au delà de l’image.

H. - Peut-on traiter des problématiques d’image de soi, d’estime de soi dégradée grâce à la sophrologie ? De quelle manière ?

JSL. - Alors, justement, dans le fait de travailler avec la technique, il y a un premier temps qui est lié au corps, c’est que le fait d’être présent à sa dimension corporelle de l’être vient restaurer le schéma corporel. C’est arriver à avoir une perception de soi beaucoup plus intime, beaucoup plus complète. Cette nouvelle perception va engendrer des changements pour la personne, qui vont lui permettre d’être en pouvoir de faire, donc c’est vraiment ce pouvoir retrouvé de soi.

H. - Une personne handicapée est généralement confrontée plus qu’une autre à ce type de problématique. Avez-vous travaillé avec des personnes handicapées sur ce type de problème, de quelle manière, quelle particularité avez-vous pu remarquer ?

JSL. - J’ai travaillé avec des patients qui étaient reconnus travailleurs handicapés, c’est à dire qui étaient dans une incapacité à exercer leur travail, par exemple des personnes avec des gros problèmes de dos. C’est arrivé aussi que je travaille ponctuellement avec une personne ayant une déficience mentale. En fait, je ne peux pas dire que le travail soit différent, car c’est plutôt au groupe que je m’adapte. Il n’y a pas mille et une façons de permettre à une personne d’être consciente d’elle-même, la technique reste la même, c’est plutôt une prise en compte qui va m’amener pour certaines personnes à plus les stimuler au niveau du corps, comme travailler un peu plus debout. Jusqu’à présent, toutes les personnes qui avaient des difficultés, j’essaye d’orienter leur attention sur toutes les capacités qu’elles peuvent mettre encore en jeu. Partir du possible, plutôt que de la difficulté. Ne pas être centré sur la problématique, même si je la prends en compte bien évidemment. Mais le travail que je mène, c’est plus de les accompagner pour qu’elles prennent conscience de qui elles sont et de ce qu’elles peuvent mettre en jeu pour s’adapter, plutôt qu’à leurs particularités.
C’est notamment le travail sur le transfert de compétences. Lorsqu’une personne ne peut plus exercer une activité professionnelle, c’est voir que malgré ce qu’elles ne sont plus en capacité de faire, il y a d’autres choses qu’elles vont pouvoir faire et de repérer lesquelles. On va travailler à travers une mise en jeu corporelle et à travers aussi une mise en mot. Le passage à l’oralité, la prise de parole est un moment très important. Voir comment elles se perçoivent, travailler autour de ça. Et à travers cette technique, c’est intégrer cette nouvelle réalité, la conscientiser. C’est une expérience qu’il faut vivre.

H. - Y a t-il des étapes clefs dans la reconstruction de l’image de soi ? Quelles sont-elles ?

JSL. - Le fait de se sentir acteur justement, pouvoir dire "je", se repérer soi dans ce que l’on perçoit de soi. On peut être pendant longtemps, coupé de son propre corps et de ses perceptions ; donc de commencer à se réapproprier cette perception au niveau de son corps d’une façon concrète dans un premier temps et ensuite, deuxième temps, c’est de repérer quelles sont les capacités qu’on arrive à mettre en jeu et les mettre en jeu pour arriver à être dans une nouvelle présence à soi, qui est beaucoup plus détendue et plus bienveillante envers soi. Ensuite ; le troisième temps qui peut arriver avant aussi, c’est de pouvoir s’approprier dans sa vie quotidienne des petits instants, des petits moments où on est conscient de ce que l’on fait, où on repère ses tensions et que l’on agit dessus, arriver à se détendre, repérer que l’on peut se mettre en mouvement différemment, mobiliser d’autres parties de son corps et en même temps se libérer de ses tensions. Il y a des personnes qui, dès les premiers cours font part de leurs découvertes progressives, ce sont des découvertes finalement très personnelles et intimes. Il n’y a pas de modèle précis. C’est une progression personnelle, c’est un travail qui s’adapte à chacun, en fonction de sa propre progression.

H. - Avez-vous travaillé avec des personnes accidentées qui ont eu à reconstruire soudainement leur image, que pouvez-vous nous dire par rapport à cela ?

JSL. - En effet, j’ai travaillé avec des personnes accidentées, mais dans le contexte d’un accompagnement pluridisciplinaire, je n’étais pas seule à travailler avec ces personnes, donc pouvoir dire exactement quel a été l’effet de mon travail en particulier, ce n’est pas forcément évident. Ce qui m’a été dit par ces personnes, c’est qu’elles ont réappris à se concentrer, c’était extrêmement compliqué pour elles de se recentrer, de se concentrer, de faire travailler leur mémoire. Prendre le temps de nommer son émotion et celle de l’autre et de réaliser qu’on peut partager un moment paisible avec d’autres, c’était vécu comme quelque chose de très libérateur. Le fait aussi de se restaurer dans ce travail et de pouvoir le prolonger chez soi, c’est permettre à la personne de gagner en autonomie. C’est un cheminement, une progression que les personnes perçoivent bien et c’est aussi ça qui est intéressant. Ils reprennent confiance, ils s’inscrivent dans une réalité où ils peuvent se remettre en jeu différemment. C’est un point de départ qui continue à se travailler à n’importe quel moment de son existence, donc c’est quelque chose d’extrêmement surprenant et fort.

H. - Avez-vous constaté des bénéfices de votre travail sur l’image et l’estime de soi des personnes ? Pouvez-vous nous donner des exemples particuliers ?

JSL. - Oui, tout à fait, des personnes qui réinvestissent des projets de vie. C’est pour ça que je vous dis, pour moi ça va au delà de l’image de soi, parce que du coup, c’est retrouver ses capacités. Ça veut dire se repérer un projet, avec un projet de vie, qu’on a envie de mettre en œuvre, alors du coup, qu’elle puisse savoir vers qui se tourner pour mener ce projet de vie, pour retrouver du travail, intégrer un nouveau groupe d’amis, ou réinvestir une activité, s’occuper de son visage, de son corps, de son esthétique, se reprendre en main à tous les niveaux. Au travers de cela, retrouver un lien avec la vie, à travers une activité sociale ou professionnelle. Je crois que ce qui est le plus touchant, c’est quand les personnes s’aperçoivent qu’au moment où ils vont pouvoir se libérer un peu des aprioris qu’ils portaient sur eux-même et des aprioris qu’ils portent sur la vie, ils se positionnent différemment et s’aperçoivent qu’ils ont le pouvoir de changer leur façon d’appréhender et de mener leur existence. Ces moments de constat, sont des moment très émouvants, parce que la personne est remplie de confiance et de l’espoir de pouvoir avancer et cheminer autrement.

H. - L’image de soi se construit notamment et surtout au travers du regard de l’autre. Le regard social porté sur le handicap est bien souvent négatif, comment l’expliquez-vous, comment changer les choses ?

JSL. - Je n’ai pas une formule magique "abracadabra", je pense qu’il faut favoriser des moments de rencontre entre personnes valides et personnes handicapées, se sentir en lien et pouvoir en éprouver la réalité. Dans un lieu où j’interviens, a été embauchée une personne qui est malentendante. Le fait qu’il soit au sein de notre équipe et qu’il ait à faire des efforts pour nous parler et nous également, permet de dépasser le handicap. Il n’est pas perçu comme malentendant, c’est telle personne qui a telles compétences. On va au delà du handicap, parce qu’ils sont en train de produire avec lui, parce qu’ils sont actifs ensemble. Moi, je vois qu’effectivement la réponse, c’est déjà simplement que les gens puissent se rencontrer et se connaître. Créer les occasions de faire ensemble, afin de favoriser l’acceptation de la personne au delà de ce qui peut être perçu de prime abord, comme un empêchement. Au delà de cet "empêchement", il y a autre chose qu’on peut partager. C’est le problème éternel de la différence. C’est toujours l’étranger, c’est toujours l’autre qui est mystérieux, donc la réponse, c’est de "percer le mystère", créer du lien entre les valides et les non-valides.


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