Deprecated: Unparenthesized `a ? b : c ? d : e` is deprecated. Use either `(a ? b : c) ? d : e` or `a ? b : (c ? d : e)` in /home/wwwapp/spip/ecrire/inc/utils.php on line 2697
La Chrysalide, ça donne des ailes ! - Le magazine - Témoignages - handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille
Le portail du handicap à Marseille

Le magazine

Le dossier

Le guide

L’annuaire web

L’agenda

La Chrysalide, ça donne des ailes !

Nelly, employée épanouie en milieu protégé

Entre le service clientèle où elle travaille et Handi’Arts où elle peint, Nelly voit d’autres gens, sort de son isolement et fait de grands pas. Non sans retenue, elle nous présente ici les étapes du chemin de son épanouissement.

Handimarseille : Est-ce que vous pourriez vous présenter ?

Nelly : Je m’appelle Nelly, je travaille aux Santolines depuis environ cinq ans.

H : Comment avez-vous été orientée sur cet ESAT ?

N : En fait j’ai suivi un stage, c’était au boulevard Jean Casse et ils m’ont orientée vers la Chrysalide.

H : Est-ce que c’était votre choix ?

N : C’était mon choix, oui.

H : Combien de personnes étiez-vous, dans votre groupe de formation ?

N : Quand je me suis présentée, j’étais toute seule.

H : Et comment se sont passées les relations avec les formateurs ?

N : Très très bien. Le courant est de suite passé.

H : Qu’avez-vous appris pendant la formation ?

N : J’ai beaucoup appris à m’ouvrir aux autres, c’est un peu difficile à expliquer. Rentrer dans le monde du travail, c’est ça que j’attendais en fait.

H : Qu’est-ce qui vous a le plus intéressé ?

N : Ce qui m’a intéressé en fait, c’est surtout de travailler, là je suis au service clientèle, ce qui m’intéresse c’est de voir d’autres gens et de travailler avec d’autres personnes.

H : Vous avez toujours été à ce poste-là  ?

N : Non, avant je faisais la plonge ou le service cantine.

H : Qu’est-ce qui vous a le plus plu ?

N : Le service clientèle.

H : Avez-vous rencontré des difficultés dans votre apprentissage ?

N : Au début oui, parce que j’étais trop timide et je ne savais pas prendre les commandes, ensuite au fur et à mesure on m’a appris certaines choses et depuis j’ai commencé à être plus en confiance.

H : Avez-vous fait des activités de soutien ?

N : Oui, je fais le soutien arts plastiques en ce moment. J’ai été à Handi’Arts et j’ai peint un tableau qui a été vendu justement et les arts plastiques ça me plaît beaucoup aussi, oui. C’est vraiment une activité que j’ai choisie parce que j’adore dessiner.

H : Vous faites ça, en groupe ?

N : Oui, on est en groupe.

H : Et ça se passe bien avec les autres personnes ?

N : Bien, très très bien, oui.

H : Quels sont les événements qui vous ont le plus marqué durant votre formation ?

N : Le fait d’évoluer, de travailler, c’est cela qui m’a marqué, aussi le fait d’être moins timide qu’avant et surtout ma participation à Handi’Arts pour faire la peinture, voilà !

H : Êtes-vous satisfaite de la formation que vous avez reçue ?

N : Ah oui. Oui bien sûr. Très très satisfaite oui.

H : Étiez-vous opérationnelle dès que vous avez commencé à travailler ?

N : Ah oui, oui. De suite. J’ai eu un peu de mal, mais j’y suis arrivée.

H : Avez-vous appris de nouvelles choses depuis que vous êtes en emploi ?

N : Oui, beaucoup. Avant, je ne savais pas faire certaines choses et j’ai appris à les faire, maintenant je suis plus en confiance qu’avant. C’est d’être entourée qui m’a beaucoup aidé.

H : Pour ce qui est de votre vie personnelle, vous vous sentez mieux maintenant que vous travaillez ?

N : Oui, bien sûr. Le fait d’avoir un travail, je suis moins angoissée. Avant, j’étais tout le temps angoissée et là , le fait d’avoir un travail, d’avoir un but dans la vie c’est ça qui m’a permis dans ma vie personnelle de beaucoup avancer. J’ai fait un grand pas.

H : Le métier que vous exercez correspond-il à vos attentes ?

N : Oui, c’est ce que je voulais faire. Au départ je voulais travailler dans les espaces verts, mais finalement j’ai changé d’avis parce que je préfère le service où il y a plus de contacts.

H : Vous comptez rester faire ça ?

N : Oui, oui. Je ne changerai pas d’avis.

H : Est-ce que vous avez quelque chose à rajouter ?

N : Non, pas du tout. Tout va bien.


Vous avez trouvé cet article intéressant ou utile, votez :

Le magazine > Témoignages

La jeunesse retrouvée

Carine, 28 ans, professeur d’anglais dans un lycée professionnel, trouve assez de force pour gommer le handicap de son mental et pour s’organiser une vie semblable aux gens de sa génération.

L’art de tirer le meilleur du pire

Jacques, 49 ans, se déplace en fauteuil roulant depuis 1988. Cependant, il s’efforce d’affronter le quotidien par une attitude positive. Il a gardé intactes des notions de liberté, de combativité et (...)

Un lien avec le monde

Même si le destin ne l’a pas épargnée, rien n’empêche Anessa Beloukil, 23 ans, de vivre son quotidien. Elle revendique le droit de vivre comme les autres, sans ressentir de sentiment d’exclusion.

Femme, mère et handicapée

Valérie, à vingt-neuf ans, vit une histoire d’amour et ne s’arrête pas sur son handicap. Marie, elle, s’interroge sur l’image de la femme handicapée.

Dix-neuf ans...

Suite à un accident de moto, Patrice, 28 ans, reste paralysé. Depuis deux ans, il intervient en milieu scolaire, afin de sensibiliser les jeunes aux dangers de la route.

Les séquelles d’un accident de circulation

Bruno est originaire de la ville rose, Toulouse, où il assiste régulièrement à des manifestations aux côtés de l’APF.

Juste un peu plus victimes des apparences

François est un homme de trente-quatre ans, plein de tendresse qu’il ne demande qu’à partager. Selon lui, les mentalités ne changent guère, mais ça ne l’empêche pour autant de continuer à y croire...

Je n’ai besoin de personne

Patricia, 47 ans, adepte de la méditation, de la macrobiotique et de l’alimentation crue nous parle de sa maladie avec beaucoup de calme et de sérénité.

Une femme exceptionnelle

Maman de trois enfants, Noura croque la vie à pleines dents malgré son handicap. Pour elle, baisser les bras, ce n’est pas dans son histoire.

Le combat d’une mère

Tiraillée entre la violence de son mari et le handicap de son fils, à l’heure où d’autres s’émerveillent devant les exploits de leurs enfants, Farida pleure de joie quand son fils lui dit : "À boire (...)

Commentez cet article
avec facebook
Creative Commons License handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille (www.handimarseille.fr), développé par Résurgences, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Mentions légales   |   Bannières et vignettes Plan du site
Site propulsé par l'Atelier du code et du data, chantier d'insertion numérique