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Venez danser avec « De roues... de pointes » ! - Le magazine - Culture - handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille
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Venez danser avec « De roues... de pointes » !

Florence danse depuis son plus jeune âge. Malgré un accident qui, à 20 ans, lui fait perdre l’usage de ses jambes, elle poursuit sa passion pour le modern jazz et en fait profiter ses nombreux élèves. Elle propose des cours de danse à tous, handicapés ou non. Et de préciser : « je ne fais pas des cours pour des personnes handicapées, non ! Je fais des cours de danse, point ! » Chaque année, tous ses élèves montent sur une scène accessible où les roues se changent en pointes et vice-versa...

Venez danser avec « De roues... de pointes » !

Handimarseille : Est-ce que vous pouvez vous présenter ?

Florence Almira : Je m’appelle Florence Almira, j’ai changé de nom il y a peu de temps : je me suis mariée il y a dix jours (rires) voilà ! J’ai 31 ans, je suis en fauteuil depuis 11 ans. J’ai été foudroyée. Donc j’ai les nerfs moteurs des jambes qui ne fonctionnent plus d’où une paraplégie qui n’est pas vraiment paraplégie parce que j’ai une sensibilité totale partout. On me « classe » dans les paraplégiques mais je n’ai pas de problème de moelle épinière, enfin c’est un peu un cas particulier mais l’état physique est comme une paraplégie finalement.
Je danse depuis que j’ai 8 - 9 ans. Juste avant l’accident j’étais en train de passer mon diplôme pour être prof de fitness. Malgré cet accident j’ai voulu continuer à danser, ce n’était pas envisageable pour moi d’arrêter. Je voulais garder la danse en passion et en loisir prioritaire. Du coup je me suis rendu compte que les personnes qui avaient un handicap n’avaient pas beaucoup accès à la danse voire quasi pas. J’ai donc décidé de créer une association pour leur ouvrir les portes de la danse et donc actuellement j’ai l’association qui s’appelle « De roues... de pointes » sur Marignane.

H : Votre association existe depuis quand et propose quelle activité ?

F.A : Depuis décembre 2008. J’ouvre les cours à tout le monde, aux personnes valides, aux personnes handicapées physiques, handicapées mentales à partir de 3 ans jusqu’aux personnes âgées. J’ai vraiment toute sorte de public.

Je propose à la fois des cours en extérieur comme n’importe quelle association c’est-à-dire que ce sont des gens qui viennent à moi dans une salle prêtée par la ville par exemple, ou alors pour des personnes qui vivent dans des structures spécialisées type IME (Instituts médico-éducatifs), MAS (Maison d’accueil spécialisée), ESAT (Établissements et services d’aide par le travail)... Et là c’est moi qui vais dans ces structures pour donner des cours.

Et à la fin de l’année, je réunis tout le monde sur un même spectacle et cette année nous avions 180 adhérents dont 170 danseurs, ça fait beaucoup de monde mais c’est un tel bonheur !

H : 170 personnes ont dansé ?

F.A : Oui ! C’est vraiment super ! En plus on a la chance d’avoir un très beau théâtre accessible au public et au niveau de la scène également ! Ça je tiens à le préciser parce qu’on parle d’accessibilité, c’est important que la scène soit accessible aux personnes en fauteuil. Souvent la salle l’est, mais pas la scène. On ne nous considère pas comme des artistes. C’est très dommage. Je dirais même que c’est nul !
Je revendique le droit pour tout le monde d’avoir accès au spectacle et à la scène.
Voilà, j’ai fait de l’accès à la danse mon travail au quotidien puisque maintenant je suis auto-entrepreneur au sein de cette association. J’ai 23 heures de cours par semaine sur tout le département : Marigane, Aix, Vitrolles, Bersallon, Mérargue, Belcodene, Aubagne, Pépin, enfin voilà je me déplace énormément !

H : Et sur Marseille ?

F.A : Sur Marseille quasiment pas. Tout simplement parce que je me suis rendu compte que pour aller sur Marseille pour une heure de cours, je vais mettre à peu près trois heures de route donc ça ne vaut pas le coup. J’ai eu quelques demandes, malheureusement on n’a pas de salle entre Marignane et Marseille, si on avait l’accès à une salle, ce serait idéal parce que chacun ferait la moitié de la route mais actuellement ça me ferait vraiment perdre trop de temps. Pour un cours, je vais devoir bloquer quasiment une demi-journée et j’ai trop de demandes, je peux pas me permettre de bloquer une demi-journée pour un cours ! C’est dommage parce que je sais qu’il y a beaucoup de structures à Marseille qui sont demandeuses, ponctuellement je fais des interventions mais pas de cours hebdomadaires, ce n’est pas possible.

H : La demande est venue rapidement ?

F.A : Je faisais déjà des cours par le biais d’une autre association qui malheureusement a dû fermer. J’avais une trentaine d’élèves à l’époque dans cette association qui m’ont suivi, puis après c’est le bouche-à-oreille qui a fait les choses et voilà je suis à 170 ! Ça a très vite marché !

H : Comment présentez-vous l’atelier au public ? Comment expliquez-vous le travail que vous allez faire tout au long de l’année ?

F.A : Et bien tout simplement en leur disant que je fais un cours de danse comme n’importe quelle association de danse Modern jazz ! C’est simple, il y a un échauffement, un travail de déplacements, de chorégraphie et des étirements comme n’importe quel cours.
Je ne fais pas des cours pour des personnes handicapées, non ! Je fais des cours de danse point ! Après dans le cours, je m’adapte aux personnes que j’ai en face de moi. Mais je ne vais jamais dire : « ah, je ne fais pas ça parce qu’ils ont ça ! », « je ne fais pas ça parce que ... » Non ! Je fais mon cours et je l’adapte sur le moment selon la personne. Mon but c’est qu’à la fin du cours tout le monde puisse le faire. Ce n’est pas parce qu’il y a des personnes en fauteuil qui se déplacent difficilement que je ne vais pas proposer de déplacements, au contraire, je vais utiliser le fauteuil ou utiliser les cals, les déambulateurs pour les aider à danser et transformer ces objets, ces contraintes en accessoires de danse. Comme une personne valide pourrait danser avec une chaise, avec un chapeau, un parapluie, nous on va danser avec le fauteuil et du coup, le fauteuil fait partie de la danse, tout est dedans !

H : Il y a beaucoup de mixité valides / handicapées ?

F.A : Alors les cours en extérieur, il y a quand même une majorité de personnes valides, j’ai trois cours extérieurs, deux sont sur le handicap mental, ce sont des cours ouverts à tous mais ce sont des personnes handicapées mentales qui se sont inscrites et un cours de personnes valides et handicapées mélangées. Après j’ai des cours enfants, dans mon cours d’enfants, elles sont 7, sur les 7 j’ai une jeune fille en fauteuil et une jeune fille avec un léger retard mental, les autres sont valides. Autrement ce sont des personnes valides en majorité sur les cours extérieurs.

H : Au niveau de votre travail chorégraphique, est-ce qu’il y a des artistes qui vous inspirent ?

F.A : J’aime beaucoup le style Kamel Ouali, j’adore ! Il a beau avoir l’étiquette Star Ac’ ou comédies musicales bizarres, moi je suis vraiment très fan de son travail. Il y a l’originalité, il y a une vraie recherche dans ses chorégraphies et c’est vrai que j’aime beaucoup son style. Après Michael Jackson, on ne peut pas ne pas aimer ses chorégraphies. Après je m’inspire beaucoup des clips que je vois comme ceux par exemple de Mylène Farmer. Après je m’inspire un petit peu de tout, des choses actuelles. Le classique ce n’est pas du tout mon truc, pas du tout ! Même si je respecte leur travail, dans leur style c’est très bien, mais ce n’est pas mon truc !

H : Avant l’accident vous vous destiniez à être prof de fitness, pas de danse ?

F.A : J’étais danseuse depuis presque 15 ans. J’ai toujours voulu être prof de danse malheureusement comme j’ai toujours refusé de faire de la danse classique, il me manquait de grosses bases pour pouvoir passer mon DE de danse donc je me suis rabattue sur le brevet d’État d’éducateur sportif des métiers de la forme, tout ce qui est fitness, le step, le LIA, le HIA.
J’étais en train de passer mon brevet, j’ai eu le tronc commun, la première formation et j’ai eu mon accident tout juste 15 jours avant de passer le brevet d’État. J’étais dans le monde de la chorégraphie mais pas la danse pure avec des bases classiques. C’est pour ça qu’actuellement, je ne peux pas dire que je suis vraiment professeur de danse, je suis animatrice chorégraphique. Je n’ai pas de diplôme de professeur de danse parce que à l’époque je n’ai pas pu le passer et actuellement je ne pourrais jamais le passer puisqu’il n’est pas ouvert aux personnes handicapées. Mais j’ai fait une formation Handidanse avec un diplôme, ce n’est pas encore un diplôme reconnu donc c’est juste une attestation de formation.

H : Le travail que vous proposez aux structures d’accueil de personnes handicapées est-il également thérapeutique ?

F.A : Non ! Moi, je ne veux pas tout mélanger, il y a les thérapeutes et il y a les activités de loisir !
Pour moi, ça ne veut absolument rien dire l’« art-thérapie » ! Soit on fait de l’art, soit on fait de la thérapie. Je trouve ce terme complètement absurde !
Évidemment ça se rejoint, on est d’accord, mais dire qu’on fait de l’« art-thérapie » ! Tout le monde se dit « art-thérapeute », c’est n’importe quoi ! Moi je fais de la danse et évidemment dans la danse, que ça soit pour les personnes valides ou handicapées il y a un apport, il y a quelque chose qui aide au quotidien. Par exemple pour les personnes en fauteuil ça les aide à manipuler le fauteuil au quotidien. Parce qu’il y en a qui arrivent en début d’année qui se font pousser le fauteuil, qui sont complètement dépendants des éducateurs ce qui s’avère très dommage.

Moi je refuse de les aider, même s’ils mettent six mois à faire avancer le fauteuil, ils vont le faire par eux-mêmes. À travers la danse, je les oblige à bouger eux-mêmes leur fauteuil, tourner sur eux-mêmes, des choses qu’ils ne font pas au quotidien parce qu’il y a les éducateurs toujours derrière eux et ça m’énerve ! (rires)

C’est ma vision ! Je n’aime pas du tout les gens qui ne cherchent pas à être un maximum autonomes donc je les pousse dans ce sens-là. Peut-être certains diront : « ah ben, c’est de l’art thérapie » ! Personnellement, je ne me considère pas comme une thérapeute. Ce qui prime pour moi c’est le loisir.

H : Pour certains de vos élèves les cours ont-il favorisés des transformations ?

F.A : Oui ! Ah oui ! Alors il y en a pour qui il faut 2 - 3 ans pour vraiment voir un changement. Mais le changement il est réel ! Pour les personnes handicapées, il faut être extrêmement patient, être à l’écoute des danseurs, ne pas exiger un résultat dans les trois mois, c’est impossible ! Cette année j’ai vu un gros progrès sur les jeunes que j’ai aux Parrains, c’est une structure de handicap mental. Les années précédentes, sur scène ils faisaient 3 - 4 mouvements de la chorégraphie et puis ils partaient vite dans leur propre délire, ils s’amusaient. C’est ce que je privilégie, l’amusement. Mais cette année, ils ont vraiment reproduit sur scène la chorégraphie que je leur ai demandée et là c’était vraiment du bonheur pour moi ! Je me dis : « ça y est ! Ça a marché ! »
Il y a aussi une jeune fille, Angélique, pendant les cours on a l’impression qu’elle n’est pas connectée avec nous, mais le jour du spectacle, elle fait des choses extraordinaires. On se dit : « waw ! Il lui faut un public pour qu’elle se lâche et qu’elle fasse vraiment ce qu’on lui demande ! » C’est la magie du spectacle ! Et ça fonctionne ! Et ce n’est que du bonheur ! (rires)

H : Et vous, vous dansez ?

F.A : Oui ! Oui, oui ! Je danse, j’ai une partenaire de danse qui s’appelle Stévie Broc qui est sur Mérargue, qui a une association Danse ta vie, qui propose des cours de danse de salon ouvert également aux personnes handicapées. Petit à petit elle se développe dans la même thématique que nous mais en danse de salon ; et toutes les deux nous dansons ensemble. Ça va bientôt faire 5 ans qu’on se produit à la demande sur différents sites et bien sur lors de nos spectacles de fin d’année.
On mélange nos deux styles. On a un peu tout fait ! On a fait du tango, on a fait de la salsa, on a fait du jazz...
C’est ça qui est très intéressant parce qu’on a vraiment deux styles très différents, mais quand on danse ensemble ça vient tout seul et je trouve que c’est pas mal, oui !

H : Quels sont les retours des familles après le spectacle ?

F.A : Je pense qu’ils ne vont pas nous dire quand ça ne leur convient pas, mais moi ce que je retiens surtout sur les jeunes handicapés mentaux, c’est que les parents ne s’attendent pas à ce qu’ils arrivent à faire ça. Il y en a beaucoup qui me disent : « ah bon ! Je ne savais pas que mon enfant pouvait mémoriser ça ! Réussir à vous suivre ! »

Il y en a beaucoup qui sont dans l’émotion pure, il y en a qui pleurent le jour du spectacle. Alors que moi, même si je suis très fière de mes élèves, j’ai réussi à passer ce cap et à ne plus pleurer sur leur handicap mais au contraire voir la joie qu’ils ont d’être là et il y a encore des parents qui n’ont pas passé ce cap. Je trouve ça dommage parce qu’il y en a qui disent : « c’est beau ! Vous êtes courageuse ! »
Alors là c’est le mot que je déteste ! « Vous êtes courageuse ! » Pourquoi courageuse ? Non, je fais ce boulot comme n’importe quel prof de danse ! Je présente mes élèves, point barre ! Il n’y a pas plus de courage à avoir ! C’est une grosse galère le jour du spectacle parce qu’on est à fond les ballons du matin au soir et il faut qu’on soit partout en même temps. Qu’on gère les costumes, les entrées, les sorties de scène, les élèves il ne faut pas qu’ils bougent ! C’est le même boulot que n’importe quelle association de danse. Ce n’est pas du courage, c’est mon travail !
Je ne veux plus qu’on regarde le handicap, je veux qu’on regarde les danseurs, le travail qui a été fourni.

H : Ce n’est pas la même chose de se dire : « je vois le handicap et j’ai pitié du handicap ». Si la personne est en fauteuil, elle est en fauteuil et ça se voit, non ?

F.A : Non. Je dis qu’il ne faut pas focaliser sur le handicap au détriment du spectacle. Par exemple, j’ai des groupes, ce sont pratiquement tous des personnes en fauteuils électriques, forcément de suite c’est imposant, le fauteuil est plus gros que la personne et c’est une masse qui est sur scène. Ce que moi je vois, c’est le mouvement, il se déplace, il tourne, il tourne en rythme, il fait des quarts de tours, des demis-tours, des tours complets, d’avant arrière, moi c’est ça que je vois.
Alors qu’il y en a ils ne voient que le handicap, ils disent : « oh le pauvre ! » Oubliez le pauvre ! Regardez le danseur qui manipule son fauteuil !
Quand vous regardez les personnes valides qui dansent avec un chapeau, il y a rien de plus casse-pieds que de danser avec un chapeau parce que les trois quarts du temps il ne tient pas sur la tête, on tourne, il tombe. Quand on l’a à la main il faut bien le tenir, il ne faut pas le perdre dans les mouvements rapides, c’est tout aussi contraignant qu’un fauteuil, honnêtement !
Mais est-ce que quand on voit ça on se dit : « oh le chapeau ! Comment il va faire avec le chapeau ! » Non ! On regarde la danse en général, on ne regarde pas la personne qui tient le chapeau ! On regarde ce qu’elle en fait et c’est ça que j’essaie de faire comprendre maintenant aux gens, je veux qu’on dépasse ce cap-là.

Mais évidemment que l’on voit le fauteuil, c’est obligé. Moi je suis en fauteuil manuel et quand je danse on le voit le fauteuil, il fait partie de moi, mais je pense que quand je danse on oublie le fauteuil et d’ailleurs avec Stévie on en joue parce que parfois je la mets aussi elle dans un fauteuil, on ne sait plus qui est valide, qui ne l’est pas.

H : Avant d’avoir l’accident vous aviez l’idée de travailler avec un public handicapé ?

F.A : Non ! Je connaissais quelques personnes handicapées mentales mais je ne les côtoyais pas vraiment ! Je n’étais pas spécialement dans ce milieu-là. C’est vraiment quand moi je me suis retrouvée dans la situation et qu’à écouter les médecins tout était tabou et interdit et impossible que je me suis rendu compte de tout ce que je pouvais faire pour changer ça. J’ai ma passion, je sais que ça m’a aidé de rester dans ma passion, parce que ça aussi c’est important, ne pas s’arrêter de faire quelque chose qu’on aime parce qu’on a un handicap. Je me dis peut-être qu’il y en a d’autres dans la même situation et qui n’osent pas. Je veux ouvrir les portes à ces personnes-là et sans exclure les valides !

H : Y a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez ajouter ?

F.A : Oui, ne vous arrêtez pas si vous avez envie d’exprimer quelque chose, faites le ! Que vous ayez un handicap ou pas faites-le ! Que ce soit à travers n’importe quelle forme d’art, vous pouvez le faire et surtout ne vous arrêtez pas parce que vous avez un handicap ! Moi c’est ça mon message premier ! Allez jusqu’au bout, ne vous mettez pas de barrières et pas de freins ! Parce que tout est possible quand on a envie ! Et quand on a les tripes pour le faire il faut aller au bout, vraiment !

Voir en ligne : De roues... De pointes


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