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Sexualité et handicap, le théâtre forum s'en mêle ! - Le magazine - Société - handimarseille.fr, le portail du handicap à Marseille
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Sexualité et handicap, le théâtre forum s’en mêle !

Développer des espaces de parole et d’accompagnement sur la sexualité des personnes en situation de handicap pour faire évoluer les mentalités et les usages notamment au sein des institutions, tel est un des récents défis du Planning familial. Le PF de Marseille propose depuis peu aux structures et groupes qui le souhaitent de faire intervenir leur compagnie de théâtre forum, un théâtre participatif qui met en scène des situations problématiques et vise à la conscientisation et la résolution de ces situations. Un outil militant qui fait concrètement bouger les participants !

Sexualité et handicap, le théâtre forum s'en mêle !

Handimarseille : Pouvez-vous vous présenter ?

Chloé Lemoult : Je suis conseillère au Planning familial sur l’action handicap depuis 2007.

H : Quelles sont les différentes actions handicap du Planning ?

C.L : Nous intervenons sur trois axes. Nous organisons des groupes de parole autour des questions d’intimité, d’autonomie, de corps, de sexualité, de risques ; ou des entretiens individuels, d’écoute, de conseil et éventuellement d’orientation.
Nous réalisons des formations auprès des professionnels des institutions, pour qu’ils puissent relayer ces questions-là ou en tout cas être en mesure d’orienter.
Nous faisons aussi des interventions individuelles ou collectives auprès des familles ou des aidants, mais c’est plus difficile à mettre en place.
Cela se fait soit dans nos locaux soit au sein des institutions.

H : Vous organisez les thématiques pour les groupes de parole et les personnes qui sont intéressées viennent s’y inscrire ?

C.L : Non, la plupart du temps nous sommes contactés par les institutions, soit parce qu’un évènement problématique est survenu, soit parce que la structure a commencé à amorcer une réflexion sur la sexualité et veut que les résidents bénéficient d’une information ou d’un espace d’écoute.
A partir de cette demande nous les rencontrons et établissons avec eux la nature de nos interventions. Ça peut prendre du temps, mais c’est un temps propice pour que les choses décantent, que la réflexion s’amorce ; et d’une demande de groupe de parole ça peut se finaliser par un programme de formation auprès des professionnels.

H : Quels sont les principaux thèmes abordés ?

C.L : Au Planning, de façon générale quel que soit le public, nous suivons les groupes en ayant en tête une trame et des fils rouges pour chaque séance. La durée est de minimum six séances, quatre non mixtes et deux mixtes.
Les premières vont être basées sur des questions d’anatomie, sur la perception de son corps, cela permet de se rencontrer. Ensuite nous abordons des questions d’intimité, de vie relationnelle et affective plus que de vie sexuelle, c’est le préalable. Les questions varient selon le parcours des personnes, plus que selon le type de handicap.
Pour les personnes qui vivent en institution par exemple, ce sera plus volontiers des questions sur le respect de leur intimité, comment trouver des moments d’intimité avec les impératifs de service ?
Il y aussi des besoins d’informations sur les moyens de contraception.

H : Pourquoi avoir eu l’idée de faire intervenir le théâtre forum ? Est-ce que vous l’aviez déjà fait avec d’autres publics ?

C.L : Oui, nous travaillons avec eux depuis longtemps, notamment dans les collèges et lycées, pour tout ce qui est éducation à la sexualité, et dans les centres sociaux, pour les interventions sur les violences conjugales. C’est une équipe de comédiens du Planning.

Premièrement, dans un certain nombre de groupes de parole, nous trouvions que ça n’allait pas de soi.
Il est important de préciser que nous partons du principe que ce qui se passe ou les constats que l’on fait ne sont pas liés au fait que les gens soient handicapés mais à leur histoire de vie du fait de leur handicap, ce qui n’est pas exactement la même chose. Et on s’est aperçu que dans beaucoup de groupes, une parole collective n’est pas simple, ce sont des gens qui n’ont pas l’habitude d’être écoutés sans a priori.

Deuxièmement, la plupart du temps, il y a une parole tenue sur la vie en institution qui n’est pas collective mais qui est souvent commune : ils se plaignent de la façon dont ça se passe, des situations problématiques auxquelles ils sont confrontés quotidiennement, voire des discriminations qu’ils subissent parfois.
Nous trouvions que ça manquait d’outils un peu plus militants, et dans le théâtre forum, il y a cette dimension-là. C’est-à-dire que l’on va aborder une situation de manière constructive. Quelle est cette situation ? Pourquoi ? Et comment la changer ? C’est un outil concret qui permet de se positionner différemment et de faire bouger les choses.

H : Quelles sont vos propositions et vos thématiques traitées ? Comment les personnes vont s’inclure dans la réflexion ?

C.L : À chaque fois que l’on utilise l’outil Théâtre Forum, il y a une construction d’écriture et de mise en scène. Là nous l’avons coréalisées avec les professionnels et résidents de Bellevue, où nous intervenons depuis longtemps, avec une personne de l’association Soliane, et avec des personnes de l’APF.
C’est à partir de situations vécues ou de ce qui nous a été dit que les scènes ont été écrites.

Il y a quatre scènes. Dans chaque scène il y a un oppresseur et un opprimé, le but étant de faire réagir.
Tout au long de la séance, il y a un intervenant pour animer le débat et relancer la parole, amener à parler du problème, et discuter sur des solutions à apporter. Il y a une première représentation. Puis, on rejoue les scènes une à une, et là les personnes du public peuvent dire stop et intervenir, ou interagir en remplaçant un opprimé. On se retrouve alors sur un travail d’improvisation dans lequel chacun argumente pour faire valoir son point de vue et dénouer la situation, cela permet à la fois d’avoir du recul de voir concrètement ce qui peut marcher ou pas.

H : Quelles sont les quatre situations ? Que posent-elles ?

C.L : Il y a un fil conducteur qui est le parcours de personnes en situation de handicap, Luc et Alice.

Pour la première scène, Luc émerge tranquillement de son sommeil, encore à demi plongé dans ses rêves. L’éducatrice arrive alors dans le speed du rythme de boulot de la journée, elle vient faire effraction dans son monde intérieur.
Notre objectif n’est pas de pointer les comportements comme des problématiques individuelles mais de donner à voir et réfléchir sur la complexité institutionnelle, on se place à l’échelle de la structure.

La deuxième scène, Luc devant son ordinateur, dans sa chambre, discute sur Facebook avec sa petite amie Alice qui est elle-même dans l’institution mais externe.
Il est dérangé par ses voisins qui le traquent pour connaître l’identité de son amoureuse et lui font subir des propos que l’on retrouve fréquemment pour les personnes en situation de handicap -notamment pour le handicap physique, plus que mental- tels que : « sortir avec une fille handicapée c’est naze et surtout c’est compliqué ! » La relation amoureuse doit renvoyer à la normalité, et au final, Luc n’aura pas un handicap, mais sera doublement handicapé.

La troisième scène : Luc et Alice se font surprendre par l’éducatrice à regarder un film dans la chambre de Luc. L’éducatrice est un peu désarçonnée.
Comme c’est la référente de Luc, elle va trouver le directeur et lui annonce que Luc est amoureux d’Alice. Le directeur accuse le coup et désapprouve cette situation arguant qu’Alice est influençable. La scène s’achève par un appel des parents d’Alice par le directeur.

La dernière scène, Alice rentre chez elle. Sa mère, dans le déni, lui déclare qu’elle ne peut se permettre d’être amoureuse, qu’elle risque de tomber enceinte, qu’elle ne peut pas prétendre aux mêmes idéaux que les autres. La mère est dans un rôle très répressif envers sa fille. Elle représente aussi les angoisses et souffrances auxquelles sont souvent confrontés les parents.

H : Vous avez joué à Bellevue, comment la représentation s’est passée ?

C.L : C’était vraiment fort, vraiment étonnant. Il y a eu pas mal d’impro… Ça a fait réagir sur un mode plus collectif et c’était ce que nous recherchions. Beaucoup d’émotions aussi… Les gens viennent sur scène et ils sont en position de dire ce qu’ils n’ont pas osé dire le matin même ! C’est extrêmement fort. Le jeu permet également de rire, de prendre une distance par rapport à la situation.
Pour ménager un peu les professionnels, on précise que les situations ont pour but de faire réagir, et en même temps les personnes en situation de handicap trouvent que la plupart des scènes ne sont pas du tout exagérées.
On sent qu’il y a un côté cathartique. On joue pour eux des situations qu’ils nous ont racontées, on ne les a pas inventées. Malgré les difficultés, voire l’impossibilité d’élocution de certains, ils sont venus sur scène. C’est très libérateur.

Et puis sur scène, ce n’est pas évident non plus de dire ce que l’on avait envie de dire. Même en position d’acteur ce n’est pas si simple d’envoyer bouler l’éducatrice ! Il faut garder son objectif et trouver un moyen d’arriver à ses fins. Il y a vraiment quelque chose d’authentique à se laisser être le personnage que tu joues.
Les gens étaient super contents. Il y a un professionnel qui à la fin, nous a dit que ça le remobilisait dans sa pratique. Que c’était de plus en plus compliqué d’avoir l’impression qu’on pouvait faire bouger les choses. C’est vrai qu’il y a un côté subversif dans le théâtre forum, c’est ce qui fait sa force.

H : C’est très orienté sur le relationnel, la relation amoureuse au sein de l’institution, est-ce qu’il y a aussi des questions qui ont été abordées sur la sexualité ?

C.L : Il y en a, mais pas dans le théâtre forum. Le théâtre forum, même sur les collèges, on est sur une assemblée plus grande et par conséquent sur des questions plus sociales, plus militantes. Une façon d’aborder les choses qui va être moins intime. Sur les groupes de parole, oui, ça émerge et en entretien individuel encore plus.

Les questions relationnelles sont multiples dans le théâtre forum. C’est loin d’être seulement la relation amoureuse et la relation de couple, il y a aussi la relation à l’éducatrice : comment je me positionne face à un professionnel ? Ça représente beaucoup d’enjeux.

Il y a aussi ce qui est renvoyé sur la relation amoureuse. Du point de vue de l’autonomie. Dans la scène on présuppose qu’Alice est très influençable. Ce sont des choses sur lesquelles on travaille beaucoup depuis qu’on fait l’action handicap. Des abus sexuels il y en a, c’est certain et c’est important d’être à l’écoute et détecter ce qui est de l’ordre du consenti ou du subi.
On est bien placé au planning pour ne pas aller mettre la parole des femmes en doute. Mais c’est également primordial de considérer l’autre comme un adulte capable d’avoir des envies et des désirs. Souvent quand on entend des professionnels d’institutions, une fille ayant un handicap mental qui a une sexualité est par principe possiblement abusée.
C’est très compliqué avec tous ces présupposés que l’on a sur les personnes en situation de handicap. Comment laisser l’autre libre et en même temps être garant de sa sécurité ?

Pour tout dire dans les actions de théâtre forum, on est plus sur la vie affective et relationnelle, et le regard social porté là-dessus.
On est peu sur les questions de corps et de sexualité pure.

Après c’est vrai qu’il y a un manque cruel d’information, notamment pour les femmes, sur la connaissance de leur corps. Mais, même pour passer du corps à la sexualité, il y a encore un pas. Donc, quand les questions de sexualité sont abordées, on s’aperçoit que ce dont il faut parler et qui n’apporte pas forcément de réponses toutes faites, c’est la question du désir, c’est la question du regard qui est porté par l’autre sur ce désir-là.

H : Depuis combien de temps le Planning familial travaille sur le handicap ?

C.L : Depuis 2000 à Marseille, et au niveau national ça fait depuis 1994.

H : Est-ce que vous avez pu constater des évolutions au niveau des institutions sur la manière d’envisager la sexualité ? Quels sont les enjeux à venir ?

C.L : Au niveau sociétal, c’est certain, on en parle beaucoup plus. Il y a plus de colloques organisés, des journées, des réflexions.

Il y a trois ans, nous avons organisé un événement autour de cette thématique-là, on était 40 associations départementales !

De là, il y a eu un programme au niveau national qui a été primé à la Fondation de France. C’est une pratique qui, au sein du Planning familial confédéral s’est ancrée, bien plus qu’il y a trois ou quatre ans.
Au niveau des institutions ça bouge aussi. Et en même temps, c’est très compliqué, parce qu’il n’y a pas de solution miracle, parce que les freins sont énormes.

Les parcours des gens sont très complexes. Tout ce que ça implique, au niveau de l’autonomie ou du manque d’autonomie, des règles institutionnelles, de la pression des parents, et également la difficulté d’apprendre à exprimer ce que l’on ressent... Il faut avant tout prendre en compte tout ça, en parler, réfléchir, améliorer les pratiques, ça avance peu à peu.

Après, je pense que l’assistance sexuelle c’est une des façons de se saisir de cette problématique. Mais il ne faut pas avoir l’impression que c’est une solution, parce que ce n’en est pas une.

H : La question de l’assistance sexuelle a déjà été abordées dans les groupes de parole ? Quel est le positionnement du Planning ?

C.L : Oui nous en parlons. Il y a un positionnement au niveau national. Ça a donné beaucoup de débats au sein du planning, comme ailleurs. Il n’y a pas de position pour un service d’accompagnement sexuel, par contre il y a une implication claire de solidarité et de soutien avec les revendications des personnes en situation de handicap.
Cette position a donné lieu à beaucoup de conflits, avec des pour et des contre. Je le dis de façon un peu schématique.
Certains disent que c’est une position consensuelle, ce n’est pas faux ! En même temps, je trouve que c’est une position qui parle de la complexité même de l’assistance sexuelle.
L’assistance sexuelle pose énormément de questions. Il ne faut pas le nier. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas la mettre en place, ça veut dire : à la condition de se poser toutes ces questions !

H : Qu’avez-vous pensé du colloque Handicaps et vie sexuelle ?

C.L : Je trouve que l’assistance sexuelle a été évoquée comme quelque chose de simple, alors que c’est tout aussi compliqué que le reste.
Je pense qu’il y a plus une volonté de montrer ce qui peut être fait que de réfléchir aux questions que ça pose. Alors qu’à mon sens, c’est plutôt en réfléchissant aux questions que l’on peut construire des pratiques.
Heureusement qu’il y avait le témoignage de ce couple en situation de handicap. Mais leur parole n’a pas été pas assez centrale, il y aurait dû y avoir beaucoup plus de témoignages et d’interventions de personnes en situation de handicap que de professionnels. Et ça c’est symptomatique !
Quoiqu’il en soit, c’est bien que ça ait eu lieu !

Voir en ligne : Le Planning 13


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